Que dirait l’ami Georges s’il revenait, tweeterait il lui aussi comme le pape sa bénédiction ?
Je
crois qu’il continuerait plutôt comme avant à nous distribuer des
fleurs, des verres de rouges et des poignées de main, sur quelques
accords de guitare !
Brassens, en empruntant aux poètes qu’il aimait, de Villon à
Verlaine, en passant par l’ami Rutebeuf, avait choisi d’être hors du
temps.
C’est la meilleure façon de garder son cap
C’est la meilleure façon de prendre le vent
Déjà avant de mourir il faisait déjà du pédalo sur les vagues en rêvant.
Je continuer à le voir passer sur leurs crêtes, du coté de Paimpol, où je m’arrête souvent.
Il garde là un nom de rue, et une petite maison
Avec de jolis points de vue, et des fleurs, sur le devant.
C’est « La Jeanne » qui l’avait attiré là, en ces terres bretonnes,
Une paimpolaise qui tenait une pension de famille à Paris
Et l’avait prise sous son aile, quand la sienne était un peu cassée.
Dés qu’on adopte une hirondelle, soyez sûr qu’’elle revient sous votre toit chaque année.
Celle qui s’appelait Georges était fidèle.
Je suis sûr qu’elle reviendra au printemps,
Comme chaque année, faire sa couvée
Mais je ne voudrais pas le voler à Sète
Mais c’est la richesse de tous les grands poètes d’être partout à la fois. Ils se moquent des frontières, et leurs paradis fiscaux sont leurs albums de rimes. Cher Rosemar, pardonnez moi, mais voilà que je viendrais à en parler de Depardieu. C’est bien la le signe de cette époque inconstante, bavarde, et ne comptant que ses deniers, au lieu et à la place des alexandrins.
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