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clostra 20 décembre 2012 14:13

Je vais aller un tout petit peu plus loin puisque pour différentes raisons, peut-être même la méconnaissance du CHSCT balbutiant et surtout le souhait exprimé par ce collègue handicapé, mais également car cette personne est d’une famille de gendarmes, j’ai « choisi » de ne pas aller au bout de ma défense subodorant tout ce que vous racontez...

En partant, j’ai simplement fait la promesse à ce collègue que s’il lui arrivait quoique ce soit, je parlerai. Parler est ma seule défense.

Comme on pouvait s’y attendre, c’est sur ma gestion que j’ai été attaquée...et non pas sur mon insolence.

Une collègue, aide de laboratoire, est venue me voir, terrorisée, en me disant que cette personne lui avait demandé de relever toutes les « fautes » potentielles de gestion. Dans le même temps, travaillant dans mon bureau, j’entendais hurler cette personne disant « la surveillante n’est jamais dans son bureau ! » (quand j’ai raconté ça à la surveillante générale elle s’est étonnée que je ne sois pas sortie pour lui dire que j’étais là...c’était du mépris de ma part - personne n’est parfait...)

De quoi s’agissait-il dans cette gestion au quotidien du laboratoire, que nous avions soigneusement organisé avec les personnes chargées de distribuer le matériel, durant ces bientôt 3 années d’ouverture progressive d’un hôpital ex nihilo ?

Il s’agissait en fait de prévisions faites par sa collègue responsable qui n’était même pas nommée à l’époque - nous avions fait ça sur un coin de mon bureau dans mon ancien laboratoire... -, impossibles prévisions (basées sur d’hypothétiques activités) qui, comme on peut le deviner, fondées sur l’expérience, étaient supérieures en quantité à ce qui avait été utilisé dans la période durant laquelle la stérilité des dispositifs est garantie.

Un stock très important de boites de pétri arrivait à la date limite de stérilité.

J’étais montée à l’économat pour en parler à l’économe qui m’avait dit : « ni vu ni connu vous mettez tout ça à l’incinérateur ».

En redescendant, je réfléchissais - dans cette idée d’éviter un gâchis - à la possibilité que nous aurions de vérifier chaque jour la stérilité de ces boites pour en prolonger la conservation. D’autant que cette incitation à détruire ne marchait pas dans l’organisation de la surveillance des stocks mise en place...C’est donc très facilement que cette pauvre aide de laboratoire, catastrophée, a pu remettre à cette personne dont ce n’était pas le secteur (biochimiste...) la quantité de boites de pétri qui restait en stock, alors que sa collègue bactériologiste m’appelait pour me dire « je trouve regrettable ce qui se passe contre vous mais je ne peux pas me désolidariser de mes deux collègues (dont celle qui avait fait les prévisions...)

Voilà comment je me suis retrouvée »sale notée" par trois escrottes.

La suite est simple à concevoir, cette personne m’a rendu la vie aussi impossible qu’aux quatre autres qu’elles voulait faire fuir simplement parce que j’avais pris leur défense...J’ai donc fui - à leur place -

Ce qui ne signifie pas qu’après une telle épreuve, ma santé mentale n’ait pas été altérée...


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