« Si la corruption et l’indifférence des dirigeants l’emportent sur la recherche du bien commun, il ne faut rien faire et maintenir le bouclage des frontières. »
La corruption et l’indifférence des dirigeants ne sont pas en cause, dans le cas particulier. L’émigration leur permet de se débarrasser « élégamment » de trop plein de population, qui sont endémiques puisqu’ils ne savent pas quoi faire de leurs gens et, par la même occasion, de faire rentrer des devises.
Les dirigeants africains ont donc tout intérêt à un exode massif, qui est, pour eux, un gage de tranquilité accrue, pour ne pas dire de stabilité politique. Ce qui fait que parler de bien commun ne résiste pas à l’examen.
« Il y a ceux qui voudraient rester chez eux mais qui ne peuvent plus - les réfugiés économiques. »
Cette catégorie n’existe pas, puisqu’il y a des millions de gens qui peuvent rester dans des pays où certains ne pourraient plus, on se demande bien pourquoi. La preuve que tous peuvent rester, c’est que la grande majorité reste.
En outre, l’intervenant fait totalement abstraction de ces immigrés, la quasi totalité, qui sont attirés par notre style de vie, infiniment plus qu’ils ne sont chassés par la misère.
