« En outre, l’intervenant fait totalement abstraction de ces immigrés, la quasi totalité, qui sont attirés par notre style de vie, infiniment plus qu’ils ne sont chassés par la misère. »
A mon sens, ça revient au même, ils sont attirés par un style de vie qui n’est pas le leur parce que dans la situation économique actuel leur style de vie n’est d’aucune manière susceptible de leur apporter du bonheur.
Par ailleurs, la grande majorité reste parce que le départ reste une chose compliqué au niveau logistique. Il est fort impropable de partir en couple ou en famille.
Enfin, pour abonder dans le sens de Tsakadi, il est clair que tant que les conditions pour un épanouissement économique dans les pays d’origine ne sera pas garanti (notamment par un minimum d’intelligence économique - je ne leur demande même pas d’être intègres - des chefs d’états africains, permettant un developpement d’initiatives économiques dont les revenus n’atteriraient pas direcement dans leurs poches ou cellles de leurs proches) il sera toujours préférable pour certains de risquer la mort pour tenter d’atteindre « l’eldorado » occidental.
Je crois que les gens ont du mal à percevoir en Europe, l’absence desespérante de perspéctives d’épanouissement et de développement que l’on peut connaître dans certains pays d’afrique, rajoutons à ça l’omniprésence d’un modèle socio-économique d’inspiration américaine.
