Cool Mel, la part des passeurs reste tout a fait indeniable dans le flux massif que vous combattez en France. Tout autant que la politique exterieure de la France. Peu de Francais savent(ou preferent ne pas savoir ?) que les regimes en place en Afrique sont, quoiqu’on dise, l’emanation de la France ou alors ses suppots : systematiquement ils ont tous truques des elections pour se maintenir au pouvoir, parfois avec le soutien de la France(le dernier cas en date est celui de Eyadema fils : la France fut le premier et le seul pays du monde civilise, a « se rester ouvert au dialogue afin d’etre la nouvelle equipe a retablir la paix au Togo »). La France a toujours fait semblant de ne rien voir et aujordhui elle paye le prix de sa politique de l’autriche. Un opposant africain a dit recemment que la seule et unique solution contre cette immigration clandestine c’est une restauration des vraies valeurs sociales dans les pays d’origines. La france doit cesser d’acceuillir des dictateurs comme Bongo qui, hier, osait narguer son peuple du perron de l’Elysee et ce a cote d’un Chirac tout sourire. Les francais expriment un legitime raz le bol et nous africains le comprenons. mais ne vous trompez pas d’ennemis, ce sont vos dirigeants votre principaux ennemis. Demandez-leurs d’arreter de soutenir les dictateurs africains. Si la France n’avait pas soutenu Un Biya au Cameroun pendant les annees chaudes de 90, ce dernier serait tombe. Chirac, alors PM, fit une declaration qui fu recuperees par tous les medias francais a savoir que l’Afrique n’est pas encore mure pour la democratie, et que pour elle la priorite est de consolider les unites nationales...autrement dit maintenir des quasi-rois qui stabiliseront la nation et qui ne partiront qu’une fois le royaume mur... Pour finir, que ce soit par mer, terre ou ciel l’immigration clandestine de l’afrique vers l’europe va continuer tant que le continent ne fait pas l’objet de l’attention des pays occidentaux concernes. Il leurs faudra un jour virer tous ces dictateurs afin de retablir un climat de confiance permettant a au moins une partie de ces candidats a l’immigration, de retrouver l’espoir de pouvoir construire une vie digne d’un humain.