Etonnant ! Sur un site pourtant visité par des milliers de lecteurs chaque jour, seulement 8 votes (dont le mien), et aucun commentaire déposé depuis le 30 Juin ?!!! Cher Daniel, j’espère pour vous que vos livres trouvent davantage d’audience que votre article ici.
Cela dit, je trouve cet article très intéressant. C’est sans doute parce que je suis auteur moi-même et que je connais la difficulté à se faire éditer. J’ai d’ailleurs définitivement renoncé à le faire faire par un autre, et suis devenu éditeur moi-même. Virtuel, s’entend, car les investissements y sont davantage à ma portée.
Car si vos conseils sont incontestablement bons, ils se résument à la seule « remise en question de l’ego » de l’artiste. Ils n’entrent à aucun moment dans le vif du sujet, à savoir la « rentabilité » d’un auteur pour l’éditeur. Or, c’est bien là que le bât blesse !... S’il est devenu si difficile de se faire éditer dans le paysage mediatique actuel, c’est qu’il est nécessairement question d’argent et de retour sur investissement.
Sur le plan de l’écriture elle-même vous avez parfaitement raison : « cent fois sur le métier remettre son ouvrage » est un excellent moyen de peaufiner son « produit ». Mais ça n’est pas ce qui le fait vendre.
Ce qui le fait vendre, c’est le marketing de l’éditeur, l’introduction de l’attaché(e) de presse dans les médias, le réseau de diffusion/distribution commerciale en librairies. Or tout ça est de plus en plus domaine réservé que quelques grandes sociétés (voir à ce sujet le site de Forest Ent :la forêt des medias).
Depuis vingt ans au moins, la tendance de l’édition (en général) est donc de privilégier ce qui se vend, pour quelque raison que ce soit, à ce qui est beau et bien fait mais qui coûtera cher en promotion.
En conséquence, je donnerai moi un autre conseil aux auteurs qui veulent se faire publier : FAIRE DU BRUIT autour de son nom, faire des pieds et des mains pour passer à la télé pour une raison quelconque, et même dans la rubrique « faits divers » s’il le faut ! Epouser un ministre si on est une femme ou (encore plus sûr) se paxer avec lui si on est un homme ! Et là, on peut presque écrire n’importe quoi, des recettes de cuisine à l’annuaire des inventions.
Ils auront plus de chances d’être retenus par un éditeur si leur nom est déjà connu pour avoir déjà défrayé la chronique. (ou s’ils en tiennent une dans un journal, comme c’est le cas de l’auteur de cet article.)
.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération