Belle tirade, sauf que vous mettez sur le même pied d’égalité tous les « fixeurs », cela se conçoit lorsque’ on les interprète à partir d’une binarité ordre/anarchie. Mais dès qu’on tente d’interroger ces « fixeurs » en les comparant entre eux, on voit les choses dans le détail et on évite ainsi cette généralisation abusive et réductrice. Ce que j’essaie d’analyser dans ce texte c’est le« mythe du progrès » en tant que masque idéologique de la croissance à l’infini nécessaire à l’économie de marché. En ceci , le mythe du progrès est absolument différent des autres systèmes idéologiques comme « l’idéologie du droit divin » par exemple. Dans mon article, j’avance l’hypothèse que le mythe du progrès en tant qu’idéologie perd de plus en plus de son impact à cause justement de l’épuisement du capitalisme productif. Le fanatisme religieux prépare à un autre ordre économique et idéologique. Alors même si les « fixeurs » sont tous de nature coercitive , celui qui nous importe aujourd’hui c’est celui-là même qui s’impose à nous et qui nous accable.