On dirait un de ces profils fantômes, créés à la va-vite pour un article auquel l’ auteur ne répondra jamais. Mais bon on verra.

Qui taxerait aujourd’hui d’anti-français l’exil de Victor Hugo, loin de « Napoléon le petit » (Napoléon III) ? Nan, sérieux, vous comparez la grosse outre à un écrivaillon surcôté ? 

Sois-dit en passant, Hugo ne s’est exilé qu’après avoir essayé de se faire arrêter. Loin d’être un imbécile le commissaire le chassa en déclarant qu’il n’arrêtait que les gens vraiment dangereux. 

Ce rappel n’est pas inutile, à l’heure où le comédien Gérard Depardieu a rendu son passeport français au premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui s’était permis de taxer d’’assez minable« l’exil annoncé de l’acteur en Belgique ! 

Alors déjà, le gros Gégé a toujours son passeport. Il est pas con quand même, sans ce carnet, il ne pourrait pas aller tourner dans des films tchétchènes ou Ouzbèques.

Deux : à relire l’intervieuw, le PM qualifie la méthode de »minable« , pas la personne.

Je crois de moins en moins à votre qualité de chercheur à ce niveau là du texte. Ou alors, si vous êtes vraiment au CNRS, c’est comme balayeur.

Quant à la taxation confiscatoire à l’origine du départ de l’acteur, pianissimo. Mise en place par la démagogie paresseuse d’un pouvoir qui se borne à répéter »je taxe et je distribue« comme un mantra miraculeux, elle est pourtant aussi convaincante que les dénégations de Jérôme Cahuzac (ministre du Budget) sur son présumé compte en Suisse.

Le Conseil constitutionnel est seul habilité à définir une taxe comme étant confiscatoire. Il ne l’a pas fait, cette taxe est donc légale.

De plus, Obésix a avoué a ses amis avoir fait ses valises à la défaite de Sarkozy, non à l’annonce des nouvelles taxations. D’ailleurs, je vous fait remarquer que le gros Gégé paye des impôts et taxes mis en place par ce dernier.

Ignorer cela, cela me montre bien que votre bureau tient plus du placard à balais.

D’un côté, un bateau ivre, aux mains d’un pouvoir aussi péremptoire que dépassé. De l’autre, deux »monstres sacrés« emblématiques du meilleur de la culture française. Des »hommes océans", comme l’écrivait Alain Decaux (1). : Des bateaux qui coulent, oui. Hugo n’a jamais été foutu d’écrire un bouquin sans digresser sans cesse. Ses livres sont d’un ennui mortel et ses personnages absolument pompeux. Gégé, lui, cachetonne au Tadjikistan...

Combien Hugo et Depardieu ont-ils rapporté à leur pays ? : combien Depardieu touche en subventions ? Pour ses films que personne ne va voir, ses vignes que personne ne boit (il picole tout avant...) ?