A propos du porte-avions, il faut arrêter de faire une fixation sur lui. L’ex Varyag n’en est d’ailleurs pas un, techniquement parlant. Ne disposant pas de catapulte mais d’un bout de pont en toboggan, il est classé comme porte-aéronefs. Cette différence n’est pas une subtilité sémantique : sans catapulte, les avions sont limités dans leur poids et donc dans ce qu’ils peuvent emporter en armement offensif et en carburant et limite donc leurs possibilités
Il ne sert que de navire-école pour la future aéronavale chinoise. Peut-être qu’on le verra faire des ronds dans l’eau du côté des îles contestées, si ça ne s’arrange pas, mais ce serait une pression purement diplomatique, IL N’EST PAS OPERATIONNEL.
Des bruits font état de la construction deux unités made in China (sans précisions sur leurs caractéristiques) mais, même si c’était vrai, il faudrait encore longtemps pour réunir toutes les conditions opérationnelles. Un porte-avion ne se déplace pas comme ça, il lui faut : escorteurs anti-sous-marins, anti-aériens, ravitailleurs, avions de reconnaissance et hélicoptères longue portée, etc. Et surtout apprendre à faire manoeuvrer tout ça ensemble... Une Task-Force chinoise, sur le modèle américain, n’est pas pour demain. On parle de dix ans au mieux.
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