A l’origine de cette situation, une loi de 1884 qui autorise les syndicats à ne pas publier leurs comptes. Au départ, ce texte visait à protéger les organisations syndicales contre les appétits du patronat, en protégeant l’identité des ouvriers syndiqués. Dans ces conditions, impossible de savoir précisément combien les syndicats ont d’adhérents et comment ils sont financés. Plusieurs estimations évoquent un financement public global de 40 millions d’euros par an, sous la forme de subventions diverses.
Sous le premier septennat de F Mitterrand, les gouvernants socialistes s’étaient penchés, avec les syndicats, sur le sort de « ces pauvres intérimaires exploités ».
Intérimaire à l’époque, j’étais un peu sceptique.
J’avais raison, mais la réalité avait dépassé tout ce que je pouvais imaginer.
Cette concertation avait abouti, après avoir constaté que « finalement l’intérim coute trop cher aux entreprises », à un changement dans la règlementation :
la prime de précarité versée à l’intérimaire était passée de 20% du salaire à 10%.
Merci le gouvernement socialiste ! Merci les syndicats !
Aussi, là, pour les discussions sur le contrat de travail et le licenciement, nous risquons d’avoir de belles surprises !
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