Cet article tente de nous démontrer, une fois de plus, qui sont les vraies victimes : ce sont, bien sûr, ceux qui violent le droit international, qui imposent des couvre-feux, qui asphyxient toute une population, qui tuent sans états d’âme, qui font quotidiennement des incursions pour lutter contre les « terroristes », etc

Que des dirigeants du Fatah soient corrompus est malheureusement un fait avéré. C’est en partie pour ce motif que le Hamas a remporté les dernières élections palestiniennes. Mais cette corruption faisait les affaires des Israéliens ! Il leur faut démontrer qu’un Etat palestinien n’est pas viable.

Il n’en reste pas moins que les dirigeants palestiniens n’ont aucune marge de manœuvre. Tout dépend de leurs occupants si attentionnés qui leur laissent le choix entre la soumission ou le chaos qu’ils organisent sciemment.

Quant aux contribuables européens, ils en ont effectivement assez que leurs impôts soient utilisés pour réparer les destructions provoquées par cette « chère » Tsahal à Gaza, en Cisjordanie, au Liban...

Quant au sérieux des auteurs, voici un extrait de leur étude : http://www.esisc.org/Qui%20a%20detruit%20Gaza.pdf

« Le Hamas a-t-il tenté de remettre à flot l’économie palestinienne ? A-t-il commencé à édifier l’État auquel ils prétendent, à construire des écoles, des routes et des hôpitaux ? La communauté internationale ne demandait qu’à les financer généreusement, en contrepartie de quelques déclarations rassurantes même ambiguës »

A les lire, Gaza serait une petite Suisse qui aurait la chance, de surcroît, d’avoir pour voisin un Etat particulièrement accommodant...A peine élus, les dirigeants du Hamas ont été considérés comme des pestiférés par la « communauté internationale » et ont été punis d’avoir été élus par leur peuple.

J.C. Chebat est par ailleurs l’auteur d’un texte intitulé : « Le prêt-à-penser d’extrême-gauche sur Israel », Le Devoir, 8 juillet 2003. On y retrouve tous les poncifs habituels des défenseurs de l’Etat d’Israël, Je le cite d’autant plus volontiers que je ne suis pas d’extrême-gauche.

Inutile d’en dire plus.