Monsieur Hollande, le monde politique vous tresse maintenant des lauriers.
ce qui vous emmerde, car franchement vous n’avez pas d’AUTRE argument à développer, à vous lire.
Ne privons pas le peuple malien d’une solution politique que des voix réclament là bas avec insistance : le député Oumar Mariko de l’organisation Sadi (Solidarités, Afrique, Démocratie, Indépendance), par exemple,
votre clown s’est déclaré en faveur de la JUNTE, et de Sanogo, formé à Fort Bragg : informez vous avant de balancer des avis plus que légers ! Vous méconnaissez manifestement la situation sur place !!!
il rêvait d’être premier ministre, rien d’autre !!!
Visiblement, l’ancien leader estudiantin n’a pas appris de cette déception. Il continue à courir derrière les militaires pour tenter de mettre en selle le Capitaine Sanogo. Récemment, on l’a vu investir l’intérieur du pays, avec un envoyé de Kati pour organiser des meetings de soutien à Sanogo. Les derniers en date ont eu lieu à Ségou et à Koutiala.
Selon les termes utilisés par la présentatrice du journal télévisé, Mariko avait réussi à mobiliser tout Koutiala pour Sanogo au cours d’un meeting au Stade Omnisports de la capitale de l’or blanc. Ces manigances du leader du SADI ne sont ni plus ni moins qu’une manière de mener campagne et de tenter de faire croire à un soutien populaire massif au Capitaine Sanogo. L’objectif étant de baliser le terrain pour, au moment opportun, affirmer que c’est le peuple qui le réclame, d’autant que lui-même a déclaré qu’il ferait ce que le peuple voudra.`
Mais personne n’est dupe. Cette tentative ne passera pas. A moins que Mariko et ses amis ne veuillent isoler le Mali de la communauté internationale. Alors questions : Mariko lui-même a-t-il échoué, se bornant désormais à jeter son dévolu sur un militaire ? Est-il encore en train de récupérer, comme à son habitude, une bonne passe. Il devrait pourtant savoir, plus que tout autre, qu’un militaire au pouvoir signifierait un échec pour lui-même et pour la démocratie, pour laquelle il s’est battu et pour laquelle beaucoup de Maliens ont perdu la vie durant les évènements de mars 1991.