>« Le principe de précaution est présenté par la classe politico-médiatique comme un élément bloquant de la société. »
Faut être sérieux : c’est cette fameuse classe qui a justement passé en force ce fameux principe, alors dire qu’elle le présente comme bloquant ... non ! Des voix qui dénonçaient ce principe existaient, elles ont été ignorées ; le peuple n’a jamais été consulté. Et le « principe de précaution » a été constitutionnalisé.
Le principe de précaution, concrétement, à servi à tuer des poulets dont on savait qu’ils étaient sains, parce qu’ils auraient pu ne pas l’être (si les choses c’étaient passer plus mal), ou qu’ils auraient pu, peut-être, cesser de l’être. C’est à peu près son seul usage réel, et la seule innovation par rapport aux pratiques anciennes, même si maintenant on leur colle l’étiquette « principe de précaution » (alors qu’elles relèvent du « principe de prudence », qui vise des risques connus, pas des risques éventuels comme le « principe de précaution »)
Vous faites comment, vous, pour mettre dans un cahier des charges « poulets qui ne risquent pas d’être accusés de pouvoir éventuellement tomber malade » ou, pour passer à l’industriel « procédès qui ne risque d’être accusé de pouvoir éventuellement provoquer une pollution » ?
Après, on s’adapte à tout. Si vous voulez appeler ça « progrès », libre à vous ...
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