Ariege, 1200 metres d’altitude, pas loin des talcs de Luzenac, j’y ai traqué la perdrix grise de montagne, la caille, que l’on arretait lors de sa migration avec des plantations de blé noir, le râle des genêts, le coq de bruyère, le lievre, l’isard. Pas de lapins, pas de sangliers.
Il y a vingt ans environ, les sangliers sont monté de la vallée, sauvages, jamais nourris, il y en avait peu. Aujourd’hui,plus d’agriculteurs (’ agriculture vivrière), donc plus de perdreaux, plus de cailles, plus de coqs, mais beaucoup de sangliers et de chevreuils. C’est ce qu’on appelle la déterioration des biotopes, par l’exode rurale et donc le manque de chasseurs. Les isards ( ou chamois alpins) sont revenus mais trop nombreux, ils meurent souvent de maladies ( pas de prédateurs naturels pour eliminer les animaux malades) et apparition de quelques lapins, leurs predateurs naturels que sont les renards, les belettes et autres fouines ont aussi disparu. Tout ça n’est pas la faute des chasseurs, mais justement parce qu’il n’y a plus de chasseurs !! L’écologie, si chère à nos bobos defenseurs de la nature, était pratiquée par nos paysans chasseurs, sans le savoir, comme Mr Jourdain, mais l’équilibre naturel était préservé !! He oui !!
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