@ girafe rebelle

Il n’y a pas à cacher ses enfants, mais il est indécent de les mettre en première ligne. Je pense que le devoir des parents eet de préserver les enfants de toutes les situations qu’ils ne sont pas capables d’appréhender et qui ne peuvent que les perturber. Et là on en fait des porte-parole. je trouve ça franchement monstrueux.Tant de la part des parents que de celle qui se complaisent à les filmer pour avoir de bonne images au 20 heures. Je pense qu’un enfant ça se protège. Il m’est arrivé parfois dans mon enfance de connaître des situations où j’ai dû être protégé. Si j’avais dû être exposé en première ligne, je croois que je ne l’aurais jamais pardonné.

Le problème de Cachan est un problème de hors la loi qui ont tenté leur chance et qui se font rattraper maintenant par la dureté d’un temps qui doit doit tenir compte d’un malaise de plus en plus profond que connaît notre société. Certains passeront entre les gouttes (et parfois ce ne sont pas les meilleurs, hélas) et d’autres non. Régulariser en masse serait une faute. Les Espagnols sont en train de le payer et ils tentent de nous refiler la facture (et plus tard leur surplus d’immigrés).

J’attends des télévisions qu’elles soulèvent le problème de la concurrence des immigrés entre eux. Je vous donne quelques exemples : en sous-traitance dans le bâtiment. Les petits patrons qui ont gagné beaucoup d’argent avec l’arrivée de la Gauche au pouvoir et le boom immobilier des années 80. Ce qui a donné l’idée à leurs meilleurs ouvriers (la plupart espagnols et portugais) de se mettre à leur compte. Plus tard, les maghrébins ont voulu faire de même. Mais souvent ils l’ont fait en trichant tant sur la qualité que sur les facturations. Les Noirs Africains ont monté de nombreuses entreprises de peinture (ravallement de façades notamment). Travail vite fait et bâclé qui a généré des masses d’argent phénoménales aux commanditaires. Aujourd’hui ce sont les Polonais qui raflent tous les marchés et quand la Roumanie aura rejoint l’Europe, le phénomène s’accentuera.

On ne peut plus parler aujourd’hui d’immigration avec le discours qu’on tenait sur le sujet dans les années 70 et même au début des années 80. Le monde a changé. Il serait temps de s’en apercevoir.

Patrick Adam