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easy easy 4 février 2013 18:29


*** Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ***

Il y a deux siècles, il n’allait pas de soi qu’un noir ou un gueux puisse avoir les mêmes droits qu’un aristocrate blanc. 
Mais les concepteurs de l’égalitarisme ont eu tort de s’appesantir sur ce qu’ils ne voulaient plus distinguer sans préciser ce qu’est un citoyen.

Ils ont eu tort de dire qu’ils ne voulaient pas distinguer les races, les origines et les religions alors qu’il y aurait eu à ajouter les sexes, les âges, les classes sociales, les poids, les forces les réputations, les tailles, les santés, les philosophies, les obédiences, les goûts, les instructions, les fortunes, les casseroles... Toutes choses discutables sans soif.


Si l’on sait qui est un citoyen, comment il se définit ; si c’est automatique, par demande, si c’est de naissance, de majorité, de jus soli, de jus sanguinis, de jus urbi, de jus orbi, il devient inutile de dire ce qu’on ne veut pas distinguer




Il n’est déjà pas évident de dire qui est citoyen, même entre Parisiens et Vendéens quand on part d’une situation où l’on traite mieux un aristocrate étranger de passage qu’un gueux de ban.

Dire qui est citoyen en considérant le cas des étrangers, y compris quand ils sont repartis chez eux, y compris quand ils n’ont pas de chez eux précis, c’est loin d’être évident.

C’est le mot citoyen (ou le mot justiciable) qui est le plus difficile à définir car il interpelle les considérations des états étrangers.

Une fois qu’on a réussi le tour de force de dire ce qu’est un citoyen (ou un justiciable), il n’y a aucune utilité à préciser ce qu’on refuse de distinguer.

Il fallait travailler la définition de citoyen (ou justiciable). Mais comme ce n’était pas facile, on a cru pouvoir s’en tirer en s’appesantissant sur ce qu’on refusait de distinguer.

Or, en réalité, sur le terrain, la Justice frappe celui qui fait quelque chose de bizarre par religion, parce qu’il vient d’ailleurs, même quand il ne se voit pas citoyen.

L’astuce des révolutionnaires avait consisté à poser comme évident que chacun était citoyen, que chacun était justiciable alors que c’est cela qui ne va pas de soi.
Même l’attribution de nationalité ne résout pas cette question puisqu’un étranger aussi tombe sous les coups de la loi (S’il n’est pas prince étranger).

Qui sont donc ces citoyens que la république prétend traiter de manière égalitaire ?

Et pourquoi un député, un Président en exercice n’est-il plus un citoyen ?


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