Désolé, Alinea, de ne pouvoir plus régulièrement vous faire part de ce sentiment de proximité, de fraternité que j’éprouve lorsque je vous lis. Vous ne me laissez jamais indifférent ! Par manque de temps je me contente de relever deux thèmes qui me paraissent fondamentaux :
« Ah ! Jeunesse, que n’es-tu à ruer, à inventer ta vie ? Que ne vas-tu au devant des combats qui te guettent ? Qu’attends-tu à la porte d’un monde clos ? »
"Les violettes ont poussé en taches dans les fossés bien exposés ; il faut regarder de près mais les fleurs d’amandiers explosent leurs bourgeons ; dans les jardins les cognassiers donnent du rose vif sur les verts délavés de l’hiver.
Rien n’est possible, rien ne peut se faire sans ces jeunes dont l’absence à tous les niveaux (et pas seulement ici sur A.V.) m’éblouit autant qu’elle me sidère et m’interroge ! Non seulement il ne nous appartient pas de forger leur avenir sans connaitre leurs rêves (rêvent-ils encore ?) mais sans eux nous ne pouvons pas même influer sur le nôtre…
Comment ceux qui sont insensibles à la beauté, à la pureté d’un style, peuvent-ils s’approprier une pensée ? Comment ceux qui sont aveugles à la beauté sans cesse renouvelée d’un paysage, à la fragilité d’une plante (mais combien ont vu éclore une violette, se gorger un bourgeon ?) peuvent-t-ils désirer à la folie protéger cette vie ?
Désolé Alinea de ne pas être plus optimiste…
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