@ jaja
Bof... moi aussi Roger le Suisse vous me faites bien marrer avec vos âneries.
Piqué au vif + pas d’argument solide = l’insulte fuse comme un coup droit lifté de Nadal.
Si vous faisiez un peu attention dans vos lectures vous auriez remarqué que Robert Gil dit « Avec les 172 milliards de niches fiscales inutiles, (sous-entendu que l’on devrait récupérer) il y a de quoi créer une coopérative nationale pour soutenir tous les secteurs «
Mais allez-y, fendez-vous d’un document complet expliquant au monde comment vous allez vous y prendre et commencez de manière plus modeste en créant une scop qui attire les clients comme par magie ! J’ai hâte de voir votre fine équipe de yakafoka évoluer dans la jungle des affaires et d’analyser comment elle s’en sort. Les patrons vous donnent la nausée ? Faites-leur concurrence ! Aujourd’hui, on peut tous s’en sortir avec la création d’entreprise (coopérative ou pas) puisque la mise de fonds est souvent très proche de zéro. Allez, top départ, java. Je veux voir comment vous ferez mieux.
Ces 172 milliards de niches fiscales sont calculés par la Cour des Comptes :
»Le Conseil des prélèvements obligatoires, organe rattaché à la Cour des comptes, a présenté mercredi 6 octobre un rapport sur les niches fiscales et sociales dont bénéficient les entreprises, à la commission des Finances de l’Assemblée qui l’avait commandé. Au total, les niches applicables aux entreprises, entendues au sens large, ont représenté un manque à gagner pour les finances publiques de 172 milliards en 2010, a calculé le Conseil des prélèvements obligatoires. »
http://lexpansion.lexpress.fr/econo...
Et la Cour des Comptes, elle préconise la Scop comme solution, ou bien ? On veut savoir sa position.
Après on peut discuter de la forme juridique des entreprises en difficulté ainsi soutenues par les fonds de cette « coopérative nationale » imaginée par Robert Gil....
Ce n’est pas la forme juridique qui me pose souci mais le fait qu’elle soit systématiquement apportée comme réponse à tous les problèmes d’une entreprise qui est risible. Ca dénote une inculture crasse de la manière dont fonctionne une entreprise et, surtout, de son évolution sur le grand terrain de jeu qu’est Monsieur le Marché (les acheteurs donc). Comment voulez-vous imposer un produit ou un service à un marché qui n’en veut pas ? Réponse : la Scop. C’est du grand n’importe quoi.
Robert Gil écrit « Il faut que les ouvriers contrôlent leurs machines et produisent en fonction des besoins de la population et non pas pour des coffres forts jamais remplis. »
Ca s’appelle le communisme, non ? Et ça a marché ? Non. Est-ce mieux le libéralisme sans foi ni loi ? Non. Entre deux, toute une palette de nuances que vous voulez éliminer pour réinstaurer un modèle aussi nuisible que le capitalisme sauvage que vous décriez, à juste titre.
Ce qui sous-entend sûrement ici l’appropriation collective par les salariés de l’outil de travail produisant en fonction des besoins de la population dans une société socialiste qui n’a rien à voir avec un Robert Gil que vous imaginez déguisé en consultant d’une boite « familiale », pour passer cette dernière en scop, dans un cadre économique national resté capitaliste. Ce qui n’aurait aucun intérêt...
l’appropriation collective, comme vous dites, résonne comme du vol dans votre bouche. Dans votre raisonnement moisi, je me fais ch... à créer ma boîte, tout seul (comme c’est mon cas actuellement). Je la développe, j’embauche des personnes pour m’aider. L’entente est cordiale. Elles sont payées dignement (eh, je ne suis pas une multinationale, mais un être humain sensible). On fait notre bonhomme de chemin. Là dessus, vous et vos SCOPAINS arrivez, menés par Robert Gil (dit aussi le magicien) et vous exigez que je vous remette ma boîte parce que... parce que... ben... ah oui ! Parce que vous décrétez que je suis un ennemi du système. Vous exigez ma réponse sur le choix et... PAN ! Vous n’avez pas le temps d’achever votre phase qu’une balle vient vous frapper entre les deux yeux. Parce que c’est comme cela que je traite les voleurs.
Donc effectivement le mouvement ouvrier doit s’emparer par la force du nombre des moyens de production et d’échange en expropriant tous les gros actionnaires capitalistes, sans indemnités ni rachat, et faire tourner la machine économique au service de toutes et de tous en réalisant le partage du temps de travail et des richesses pour lesquels nos ancêtres, avant nous, se sont tant battus...
Sympa le programme. Avec des idées pareilles, vous valez mieux que les méchants patrons sur lesquels vous tapez à bras raccourcis à longueur de temps. La violence pour tout résoudre. Non seulement vous proposez de légitimer le vol, mais vous confondez tout : le CAC40, les actionnaires, les salariés, les ouvriers, le chiffre d’affaires, la trésorerie, les bénéfices, les PME, les professions libérales, les solopreneurs, etc. Vous mélangez tout en permanence, entretenez la confusion auprès de vos disciples et pourtant vous n’agissez pas. Ils sont où vos révolutionnaires ? Ah ben y en a pas. Et pourquoi ? Ah ben, parce qu’il faut un chef pour les mener à la bataille, mais les chefs, nous on les tue.
Les anticapitalistes Suisses manifestent Samedi 16 février à 10h30 place de la Gare à Neuchâtel. Allez les voir ils vous expliqueront tout ça de vive voix....avec la patience Suisse bien connue....
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