Bonjour, Deming.
J’approuve évidemment le contenu de votre article. A noter, parmi les recalés plus proches de nous, Bernard Clavel qui a longtemps galéré comme obscur employé de banque, faute d’être publié. Mais combien d’auteurs resteront à jamais inconnus, victimes du fonctionnement opaque des maisons d’édition et du manque de relation qui, souvent, fait la différence.
Cela dit, il manque à votre article un éclairage important : les budgets n’étant pas extensibles, la part revenant aux nouveaux auteurs est par la force des choses réduite. Et elle l’est d’autant plus que les éditeurs programment deux types d’ouvrages qui, de plus en plus, phagocytent leurs moyens : les livres de personnalités médiatiques (et là, peu importe que le fond soit de qualité), et les traductions d’auteurs anglo-saxons reconnus dans le cadre de contrats avec les confrères étrangers.
Bref, lorsqu’on écrit, mieux vaut avant tout le faire pour soi-même si l’on ne veut pas courir le risque d’une grosse déconvenue. Rien n’est plus frustrant en effet que d’être encensé par les rares lecteurs auxquels vous soumettez votre manuscrit alors qu’il laisse de marbre les éditeurs que vous sollicitez.
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