Des clichés à la con mais pas de contenu !

1) Il y a également beaucoup d’hommes battus en France.
2) Au delà de la violence physique, il faut aussi compter avec les pervers narcissiques, ces manipulateurs malsains et ravageurs.
3) En dehors de chez eux, les bourreaux ne sont généralement pas des ogres ni des gros fachos. A certains, on donnerait même le Bon Dieu sans confession.
4) Globalement (mais il y a aussi des bonnes surprises), les autorités s’en foutent ou ne peuvent rien faire « sans preuves », lorsqu’ils ne mettent pas carrément des bâtons dans les roues des victimes.
5) La plupart des gens autours ... Soit ils ne voient réellement pas ce qui se passe, soit (et c’est fréquemment le cas) ne veulent surtout le voir. 
6) En plus de se sortir de cette spirale infernales, les victimes ont surtout besoins d’être réellement écoutées et épaulées, humainement parlant. Elle manifestent plus le besoin de véritables amis que de « gardes du corps » (bien qu’elles demandent également à être « sorties de là »).

J’ai participé pendant deux ans à un forum de femmes battues. J’ai eu une amie détruite par une pervers narcissique. Une autre a subit un harcèlement sexuel lourd au travail.
Sans être expert en la matière, je connais mieux ce sujet que la plupart des gens.

Ce n’est pas en détournant la tête ou pire, en étant obséquieux et en théorisant que l’on gère ses situations là.
Sans pour autant agir inconsidérément, Il n’y a pas à tourner autour du pot avec une bien-pensance de bénitier.

Concrètement ...
(Que les choses soient claires : je ne parle bien -et ce en connaissance de cause- que de MON approche, ma vision des choses sans autre forme de prosélytisme. Ce n’est pas forcément LA solution mais juste un témoignage que non seulement c’est possible mais qu’en plus cela fonctionne plutôt bien.)

Il ne faut pas confondre gentillesse et faiblesse ... Moi qui suis habituellement doux comme un agneau, je sais comment je fais personnellement face à ce genre de situation.

Cela commence en se focalisant sur la victime, ses ressentis et ses besoins réels (qui ne sont pas toujours exprimés et même parfois niés) et non pas sur sa « situation », surtout si on la regarde au travers du prisme des préjugés.
Oublier la personne, oublier la réalité de la situation pour en faire une « cause » n’est rien d’autre une trahison pure et simple.

Je ne suis pas allé voir les flics quand mon amie m’a avoué ses malheurs ; j’ai paré au plus pressé : je l’ai accueillie et je lui ai consacré toute l’attention dont elle avait besoin tout en prenant à côté de ça des initiatives (légales, sociales, humaines et d’ordre plus pratique avec tout ce que cela peut inclure.) que même aujourd’hui elle ignore. (Et dans les trois cas que j’ai évoqués, aucune « bougne » n’a été mise. Mais il y en avait en stock.)
A chacun ses valeurs, sa façon d’être ...

Pace e salute.

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« Celui qui veut faire quelque chose cherche des moyens, celui qui ne veut rien faire cherche des prétextes. »