(suite)
Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé la société de consommation, définition qui parait innofensive et purement indicative. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette société de consommation sont eux-même le résultat d’une dictature, d’un fascisme pure et simple.
Dans le film de maldini, fascita !, on voit que les jeunes de l’epoque de Mussolini étaient encadré et en uniforme mais il y a une différence, en ce temps la, les jeunes a peine enlevaient-ils leur uniformes et reprenaient-ils la route vers leur pays et leurs champs, qu’ils redevenaient les italiens de 50 ou de 100 ans auparavant, comme avant le fascisme.
Le fascisme avait fait d’eux des guignols des serviteurs, peut être en partie convaincu mais il ne les avait pas vraiment atteint dans le fond de l’âme, dans leur façon d’être, en revanche, le nouveau fascisme : la société de consommation, a profondément transformé les gens, elle les a touché dans ce qu’ils ont d’intime, elle leur a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels.
Il ne s’agit plus comme a l’époque Mussolinien d’un embrigadement superficiel, scénographique mais d’un embrigadement réel qui a volé et changé leur âme.
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