Vous pouvez progresser, ne vous découragez pas.
En écrivant la « journée de la femme » comme la « journée du chocolat » ou la « semaine du cheval », vous réduisez les femmes à être une matière ou une chose : « la femme » comme « le chocolat » ou « le cheval ».
D’ailleurs, on ne dit pas la « fête de la secrétaire », mais la "fête des
secrétaires« , on ne dit pas la »fête de la grand-mère« , mais la »fête
des grands-mères« , vous saisissez la nuance ? Essayez donc la »fête du père« et la »fête de la mère« , là on tome dans le ridicule (qui, heureusement ne tue pas plus que la mauvaise foi).
Dire »les femmes« au pluriel, et donc la »journée des femmes« , ou mieux, la »journée des droits des femmes", c’est accepter
leur diversité. C’est aussi ringardiser LA femme, celle que les
machistes célèbrent, que les cons vénèrent et que la publicité impose,
la femme idéale, celle qui n’existe pas, celle à laquelle ne
ressembleront jamais les femmes réelles, en
chair et en os, avec des bourrelets, des rides, des rires pas toujours
très fins et même un peu de gras sur le bide... un peu comme les hommes.
Vous vous disculperez peut-être en remarquant que vous n’êtes pas le seul à faire cette confusion regrettable, ce qui est vrai. Mais dans la vie, les erreurs, c’est comme au football : même involontaires, elles doivent être sifflées . Maintenant vous serez en mesure de mieux choisir vos mots, à moins que vous ne préfériez persister en toute connaissance de cause, ce dont vous avez bien le droit :->.
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