@ scripta manent
Certes, du fait de la mondialisation, l’État n’est plus maître des enjeux économiques et sociaux sur son territoire.
Si l’Europe y a contribué, c’est en trahissant les valeurs qui l’ont fondée. Quand je dis l’Europe, ce sont les idées néo-libérales qui lui ont imposé leur tempo en faisant prévaloir la méthode de décision intergouvernementale aux dépens du Parlement et de la Commission.
Il « suffit » (nyaka) de remettre l’Europe sur ses rails et les efforts du Parlement européen sont encourageants.
D’accord pour restaurer le contrôle aux frontières de l’Europe, et pour restaurer le pouvoir monétaire de façon coordonnée en Europe, loin de l’illusion souverainiste créatrice de concurrence mortifère entre les États et de conflits destructeurs entre les citoyens.