Non seulement je partage totalement l’analyse d’Hervé, mais je me permets d’ajouter une précision. Dans l’esprit du Constituant de 1958, le Président de la République se devait d’être prééminent et au dessus des partis. C’est pour cette raison que le mandat du Président avait été fixé à sept ans, et celui des Députés à 5 ans. Partant, la légitimité du Président, amené à utiliser son droit de dissolution, ne pouvait être contesté. Et le fait qu’en 1962, De Gaulle a fait approuver par référendum la révision de la Constitution instituant l’élection du Président au suffrage universel direct avait bel et bien renforcé la prééminence du Chef de l’Etat. Pour ce qui me concerne, j’étais et demeure toujours opposé au quinquennat. Au nom de quoi, désormais, un président élu pour 5 ans aurait le droit de dissoudre une assemblée, représentant le peuple français, élue elle aussi pour 5 ans ? Je rappelle, en effet, qu’un député ne représente pas sa circonscription mais la nation toute entière. Et voilà pourquoi, aujourd’hui, on en est conduit à « pondre » des articles de ce genre et à se poser toutes sortes de questions. Parce que notre Jacquot national a encore fait une boulette ...
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