C’est là que l’on mesure ce que signifie « liberté d’expression ».
On en parle beaucoup, ici sur avx et ailleurs, on la défend bec et ongles, mais quand elle titille à contre sens du poil, on se s’aperçoit même pas qu’on la piétine.
Loin de moi l’idée de prendre partit pour qui que ce soit dans cette affaire, mais il est des positions qui réveillent en moi des colères contre l’injustice et les inégalités.
Au nom de quelle égalité, ou justice, peut-on soutenir des propos qui défendent une cause sous couvert de la liberté d’expression, et dans le même temps dénoncer des propos similaires qui défendent la cause contraire ? Si c’est ça l’impartialité, alors je suis curé et anticlérical en même temps.
Considérer que les juges ne sont pas des êtres humains, faillibles, sujets à commettre comme tout un chacun des erreurs, et que de ce fait il convient de les protéger, me semble aussi intolérable que l’application de la charia.
Un juge devrait encourir des sanctions quand il commet une erreur. Et le licenciement pour faute grave, comme n’importe quel autre salarié. Du jamais vu. Un juge est par définition intouchable, comme s’il ne pouvait pas exister de juge pourri et mafieux.
Que l’on ne s’y trompe pas : je le répète, je ne prends aucun parti pour ou contre la décision du juge Gentil (j’ignore s’il l’est). Je m’insurge contre l’insurrection à l’encontre de la liberté d’expression.
Avis aux moisseurs fous : je n’ai jamais voté pour l’accusé ; il a été élu sans moi...
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération