Mardi 26 mars 2013 :
Des mesures de contrôle strict des capitaux, « temporaires » selon le président chypriote Nikos Anastasiades, ont dû être mise en place pour éviter un « bank run » qui pourrait à lui seul causer la faillite de l’île. Bref, le bilan est lourd. « Chypre est un cas spécifique », a tenté de rassurer le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jeroen Dijsselbloem après avoir provoqué la stupeur dans l’après midi en sous-entendant que cette approche pourrait à nouveau être adoptée à l’avenir. La peur d’un précédent est bien là. D’autant que des craintes pèsent désormais sur une autre petite économie de la zone euro au secteur bancaire hypertrofié : la Slovénie.
Comment ça, les craintes pèsent désormais sur la Slovénie ?
Mais les craintes pèsent aussi sur le Luxembourg.
Les craintes pèsent aussi sur Malte.
Les craintes pèsent aussi sur Jersey et Guernesey.
Dans les mois qui viennent, les économies européennes qui ont un secteur bancaire hypertrophié vont subir le sort de Chypre.
C’est le mektoub.
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