Mélenchon n’est pas un révolutionnaire. C’est un opportuniste, uniquement intéressé par sa seule personne. S’il pousse des cris, c’est pour exister médiatiquement, pas pour soulager la misère de ses électeurs. Vous êtes son moyen, pas sa fin.
D’ou vient-il ? D’une famille de fonctionnaires. Pas d’ouvriers. On ne choisit pas sa famille, mais cela tombe mal pour le CV.
Ses études ? Une licence en philosophie. A quoi cela sert-il il pour le marché du travail ? C’est important pour l’esprit, pas pour le corps.
Son expérience professionnelle ? Faible. Correcteur dans une imprimerie durant ses études, puis dans une horlogerie, une station service. Pas de honte à cela, mais il devient vite fonctionnaire lui-même. Professeur dans un lycée, comme maman. La lutte dans la vraie vie, ce n’est pas pour Jean-Luc.
Un peu de journalisme ensuite, et puis c’est la politique qui prend le dessus : directeur de cabinet du maire de Massy. Sa carrière politique commence. Conseiller municipal, il s’enterre au Sénat entre 1986 et 2010 (sauf la période 2000-2004).
On a connu plus virulente façon de protester !
Sa seule ambition : être en haut d’un perchoir, n’importe lequel. Comme il n’arrive pas à prendre celui du PS, il part après une énième défaite et fonde le FDG dont il prend la tête. Il faut dire que le PCF, qu’il phagocyte, n’a personne à lui opposer. Les élections, c’est bien. Quand on est seul candidat, c’est mieux.
Son idéologie ? Il n’en a pas changé, il faut lui reconnaître cela. Et le lui reprocher : le monde a changé entre 1970 et ses premiers pas dans le marxisme-léninisme. Mais ses solutions sont toujours les mêmes. C’est vouloir promouvoir les brouettes en métal face au bois quand le monde s’est tourné vers les moissonneuses-batteuses.
Sa stratégie ? Les aboiements, les coups de gueules. Mais derrière, que trouve t-on ?
Rien. Du vide. Il parait brillant à l’entendre, mais une fois le son coupé, il ne reste rien que du vent. Il n’écoute personne, persuadé d’avoir raison contre tout le monde.
Son bilan ? Maigre. 4è à la dernière présidentielle, loin derrière MLP alors qu’il semblait la talonner. C’est mieux que les 1,5 % du PCF, mais cela n’apporte rien. Il ne laisse rien derrière lui. Il ne sauve aucune industrie, aucun emploi. Ses mots montent haut dans les aigus, mais retombent vite. Un second face à face avec MLP à Hénin le relègue au 3è rang du premier tour. Il a préféré écouter son orgueil plutôt que ses amis. Il tente de sauver les apparences dans les médias face à cette dernière mais le roquet continue d’aboyer sans mordre.
Son programme ? Copié-collé dans les manuels marxistes des années 60. Les mots sont beaux mais la musique est vieillotte. Un programme est fait pour être appliqué. Pour être appliqué il faut être élu, et pour être élu il faut des alliés. Or il n’en a pas. Il n’en veut pas.
Celui qui n’est pas avec lui est contre lui. Un doute, une critique et l’ami est relégué au rang de social-traître. Le monde médiatique est cruel, il ne laisse aucun espace pour maintenir l’illusion.
Harangué par un militant CGT sur un quai de gare, il s’en éloigne, reprochant à son entourage de ne pas avoir fait attention et d’avoir laissé « le seul gauchiste du coin » le mettre face à ses contradictions, à son manque de fond. Il aurait pu le contredire, essayer de le convaincre.
Mais non. Il n’est pas avec lui, alors il est contre lui, et il ne fera rien pour essayer de le convaincre, l’insultant même, comme un vulgaire Nicolas. Il a définitivement perdu ma voix et ma confiance ce jour-là, ainsi que celle de mon compagnon.
Quel sera son futur ? Celui d’un amuseur public. Haranguant une foule, toujours convaincu d’ être dans le vrai, mais sans se donner les moyens de prendre les manettes de contrôle. Il prétend que le monde veut des grandes gueules, qui ne fassent pas de prout-prout ma chère. Il a tort. Quand on a peur, on se cherche une figure protectrice. Pas un croque-mitaine. Il dit qu’il faut un mec qui parle cru pour que les choses aillent mieux.
Non. Il faut quelqu’un de compétent, qui sache ce qu’il fait, qui ait les moyens et la volonté, le courage de dire et de faire ce qu’il faut, de couper la main pour sauver le bras si besoin est. Le bras pour le corps si nécessaire. Mélenchon ne veut rien couper. Il laisserait le cancer métastaser le corps entier car pour lui mieux vaut un corps complet dans un cercueil qu’un cul-de-jatte en fauteuil roulant.
Il choisirait la mort à l’esclavage, rejetant l’idée que l’esclave demeuré vivant pourra toujours se révolter ensuite.
Il est idéologue, pas intelligent. L’idéologie est ce qui tue le monde. Seul le cynisme le sauvera.
Si vous voulez sauvez une edelweiss, ne la cueillez pas. Mais pissez dessus !