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FRIDA FRIDA 28 mars 2013 01:49

@Walid Haïdar

«  Le fait de ne pas dire « le PS n’est pas de gauche », vient du fait évident que ce n’est pas à lui de l’affirmer, mais aux gens de le comprendre, lui son boulot c’est d’expliquer que telle, telle et telle action du gouvernement est en contradiction flagrante avec l’esprit pour lequel Hollande a été élu, et surtout nous emmène dans une impasse. Son blog (et son blog europe) sont à ce sujet fort instructifs, très riches en informations. »


si vous attendez que les gens comprennent par eux-mêmes certaines choses, on aurait pas eu successivement Sarkozy et Hollande. Il y a bien sûr un besoin d’information et d’explication a faire auprès des gens. Vous me dite que son blog et le blog europe « sont à ce sujet fort instructifs... » combien de visiteurs par jour ??? votre argument m’en a tout l’air d’une plaisanterie ;


«  Une autre petite remarque, vous dies : « il a mis la barre à gauche » et en même temps « il est idéaliste ». Mais que de contradiction et d’erreur de vocabulaire, qu’est-ce que c’est confus ! Il a pas « mis la barre à gauche », il EST de gauche, l’a toujours été, et son combat est constant, il a pour défendre ses idées payé le prix, à savoir être à la tête d’un courant perdant au sein du PS, minoritaire, et il a pour ça subit le mépris des têtes d’oeuf qui dirigent aujourd’hui le parti. Donc il a pas « mis la barre à gauche », il a juste défendu un programme qui correspond à ses convictions politiques. Ensuite il n’est pas « idéaliste », mais exactement le contraire, c’est à dire « matérialiste », un peu de lecture à ce sujet vous ferait le plus grand bien. Mais je sais que vous parlez de l’idéalisme au sens commun et non au sens philosophique. »

Mes idées sont confuses, contradictoires, et des erreurs de vocabulaire, c’est fort possible. En tout cas vous, vous êtes imbu de vos certitudes. Il est de gauche, soit, Hollande aussi est de gauche. Il ne suffit pas de le dire pour que cela soit vrai. Et on a beau se réclamer de la gauche si l’on soutien un parti libéral, c’est que on ne l’ai pas vraiment. Mais certainement ceci est très confus pour vous.

L’idéalisme a un sens philosophique matérialiste (philosophie marxiste) mais aussi philosophique d’un point de vue qui fait primer l’abstraction sur la réalité. Et non dans l’acception que vous lui donnez « sens commun ». J’ai plutôt utilisé le mot idéalisme pour éviter le mot dogmatisme. Il a des positions trop dogmatiques.


«  Au sens commun pour vous l’idéalisme c’est de défendre un modèle de société utopique, qui ne tient pas compte des inerties de tous ordres qui maintiennent la société et son esprit. C’est vrai en temps de prospérité et de relative justice sociale. Le jour où tout bascule, c’est le contraire qui devient vrai, et ni la crise environnementale, ni la crise systémique du capitalisme n’attendra un feu vert démocratique pour nous faire basculer, le peuple ne sera pas consulté par ces instances naturelles, c’est plutôt lui qui se redéfinira à la lumière de ce basculement, en partie en fonction des forces politiques affirmées qui seront en présence... NUANCE »

Ce paragraphe est hermétique. Le peuple a un pouvoir très marginal. Vous donnez trop d’importance à l’action du peuple. Le peuple peut effectivement réagir, mais son action reste limitée, momentanée, et aura besoin d’encadrement. Et au final on retombe sur pied, toujours une élite et un système pour que le pouvoir s’exerce. Je ne considère pas Mélenchon comme un utopiste. Mais plutôt quelqu’un qui s’inscrit dans le système (son rapport avec le PS, l’euro, l’Europe etc). J’ai utilisé le mot idéal dans son acception première, c’est à dire celui qui s’obstine à défendre une idée.

L’idéal dans le sens commun a pour signification quelque chose de beau, de sublime, de parfait. Mais en philosophie c’est juste le rapport à des idées, abstraction faite de l’utilité ou de jugement de valeur qu’on leur attribue, et leur concrétisation.


« Votre cours de stratégie politique est franchement ridicule, je suis désolé » soit.



« Vous nous parlez de la conflictualisation qui serait contre-productive pour rassembler et quelques lignes plus bas vous affirmez que les pauvres sont demandeurs de la conflictualisation des problématique  »

Vous lisez avec des a priori, de coup vous lisez ce qui vous arrange. Citez moi les passages qui se contredisent.

J’ai écrit ceci « Les pauvres et les laissés pour compte cherchent des politiques qui confirment la stratification sociale, la hiérarchie entre les groupes sociaux, qui maintiennent les rapports de forces » cela ne veut pas dire qu’il cherche le conflit ou sont demandeurs. Les gens sont ancrés dans leur réalité faite de rapport de forces, de stratifications etc. Ils s’adaptent, ils s’accommodent et ne croient pas à une société égalitaire ou parfaite. Il y a une différence entre accepter la réalité et l’aimer ou l’entretenir ; ce qui les gens demandent c’est que leur quotidien ne soit pas un enfer.


« Les gens ont peur de perdre le monde aussi confortable qu’insoutenable dans lequel ils se complaisent ? Ils préfèrent qu’on leur désigne quelques bougnouls et une religion comme bouc-émissaires plutôt que les puissants qui les exploitent, parce que ça demande plus de courage de s’attaquer à ceux-ci qu’à ceux cela ? Evidemment, tout le monde sait cela, on ne vous a pas attendu. Et qu’en déduis-t-on ? Qu’il faut vendre de la soupe en attendant l’apocalypse ? Non, c’est là où vous n’avez rien compris. On est pas dans une perspective de continuité, il va y avoir une rupture, bel et bien, et pas qu’une d’ailleurs, il va y avoir DES ruptures qui vont casser la cohérence et les représentations du système, pour en appeler de nouvelles, radicalement nouvelles, et pour ce moment il faut s’être tenu prêt, avoir avancé ses pions, diffusé ses idées, fait valoir ses prévisions, et cela a moins à voir avec des sièges au parlement qu’avec un corpus idéologique qui s’avérera pertinent le moment venu. »


Je ne sais pas si Mélenchon pense comme vous. Mais vous auriez pu soutenir Nathalie Arthaud, je pense que vous vous êtes trompé de parti.

Mélenchon est tout sauf révolutionnaire. Je suis plus révolutionnaire que lui. Un révolutionnaire ne fait pas carrière au PS, ni au parlement européen. Vous me faites rire. Décidément, votre commentaire une bonne blague.


« . Et on ne va pas se faire fachistes parce que ça plaît aux cons »


vous êtes très réducteur. Tous les cons ne sont pas fascistes, et les révolutionnaires ne sont pas tous des anges ou des idéaux, il y a parmi eux de beaux salopards.

C’est détestable de penser que dans un camp il n’y a que des cons et que chez soi que des gens bien qui oeuvrent pour le bien de l’humanité, une vision trop simpliste et terrifiante.


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