« Le meilleur des hommes est celui qui pense par lui-même à ce qui, plus tard et jusqu’au terme, sera le mieux », écrivait, peu après Homère, l’autre grand poète grec de l’époque, Hésiode (vers -700) dans ses Travaux (ligne 293).
Le type II est « celui qui se rend aux bons avis » (Travaux, ligne 295),
Quant au type III, celui « qui ne sait ni voir par lui-même ni accueillir les conseils » (Travaux, lignes 296-297), il correspond précisément au sot avec lequel « il est impossible de traiter de bonne foi », aux esprits ineptes et mal nés, à l’esprit mal rangé et à la bêtise selon Montaigne ; à l’esprit faux ou boiteux selon Pascal (Pensées, Br. 1, Br 80) ; à l’esprit faux selon Voltaire (Dictionnaire philosophique, édition de 1765, « Esprit faux »), ou encore à la bêtise, « quelque chose d’inébranlable » selon Gustave Flaubert (lettre à l’oncle François Parain, 6 octobre 1850).
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération