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simir simir 5 avril 2013 14:44

Sur Thorez maintenant

La mobilisation est intervenue à l’été 1939 après l’interdiction des journaux communistes et il n’était pas difficile d’imaginer que l’interdiction du parti ne tarderait plus.. Comme une grande partie des cadres et membres du CC Thorez s’est rendu à son centre de regroupement et pris l’uniforme.
Etant député il pouvait très bien bénéficier d’une exemption Il rejoignit néanmoins son régiment
L’atmosphère était alors à l’abandon et à la démoralisation. Les soldats buvaient, jouaient aux cartes, baisaient des femmes..Pas la moindre discipline, pas la moindre préparation. L’armée française était cencée attaquer ou pire faire face à une attaque, mais dans toutes les casernes, les soldats bambochaient, dansaient...
En fait le gouvernement attendait qu’Hitler se retourne contre l’URSS.
Le 26 Sept le décret d’interdiction du PCF fut publié et les municipalités communistes dissoutes.
Le PCF entra dans la clandestinité et confia ses fonds à quelques militants dont le père Marquès. Se retrouver avec 1 million de Frs lui flanqua la trouille et il vint confier les liasses de billets chez J Thorez Vermeerch. Ce n’était pas la meilleure cachette ... 
C’est dans ces conditions que Thorez quitta l’armée. Député il était encore protégé par l’immunité parlementaire, mais il suffisait que la session de la chambre s’achève pour qu’il soit arrêté à son tour. Ce qui fut le cas de beaucoup. A la mi-Octobre 1939, 34 députés furent incarcérés à la Santé 
. Dans les 6 mois suivants 3000 élus PC déchus 1500 condamnations et le 10 Avril 1940, le gouvernement décréta la peine de mort contre les communistes (décrets Sérol)
Donc Thorez n’a pas déserté devant l’ennemi mais a quitté le pays alors qu’aucun coup de feu n’avait été tiré et qu’il risquait de se retrouver en prison.
De plus dans l’esprit de Thorez qui était chauffeur d’un officier, il était absurde de rester à l’armée tandis que les camarades se faisaient arrêter ou devaient entrer en clandestinité. C’était cela la trahison pour lui.
C’est unsignal fort qu’il envoyait à ses camarades : chacun devait se lettre à l’abri.
Donc voila malgré les discours et la déclaration de guerre, la France ne faisait toujours oas la guerre. Ce furent les nazis qui choisirent leur heure en mai 1940 et c’est Thorez qui est désigné comme un traître
Il était comme un clandestin à Moscou et évitait de se montrer même dans les réunions de l’Internationale, il vivait très mal cette situation d’impuissance et son seul souci était de retourner au plus vite en France.
Hélas tout empira en fin 1940 quand son 2eme fils de 2 mois tomba gravement malade et failli perdre la vie . Après ce fut l’exode dans l’Oural par des - 40°. 
Ce ne fut pas un exil doré disons que ce fut aussi doré que ne l’était a vie en URSS à cette époque.
Tous ces commentaires sont tirés du livre La vie en rouge de Jeannee Thorez Vermeersch.

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