@ Mmarvinbear
Vous dîtes « 3 milliards de francs, je crois ». Pourquoi ne pas vérifier ?
Il y a des débats sans fin sur l’incidence de la loi de 1973 et sur celles qui ont suivi, qui ont renforcé le dispositif.
Indéniablement, elle a amorcé le processus d’abandon du pouvoir monétaire par l’Etat et l’obligation d’une « intermédiation », c’est à dire, pour parler clair, d’un recours au marché.
L’Etat, désormais, « achète » l’argent sur le marché, avec un double effet : renchérissement du financement public et mise sous tutelle.
On peut faire les calculs comme on veut, cela coûte cher à l’Etat et donc, in fine, à nous.
L’argument qui sous-tend cette façon de faire est que la puissance publique pourrait abuser de son pouvoir et céder au laxisme.
Quand on voit les résultats du règne de la finance privée ces dernières années, on est en droit de considérer qu’elle pourrait s’abstenir de donner des leçons !
D’autant plus que les petites facéties des acrobates de la finance ont coûté cher aux budgets publics, en frais directs (renflouement) et en frais indirects (incidence budgétaire de la crise, tant sur les recettes que sur les dépenses).