J’ai travaillé à Yaoundé de 1965 à 1969 comme coopérant au ministère des Finances sur la reconversion en informatique (toute nouvelle) des traitements effectués jusque là en mécanographie (budgets, salaires, statistiques, douanes, etc..).
Il m’arrivait de travailler tard et de sortir en pleine nuit. Il y avait des bars qui fermaient à 2 ou 3 h du matin. Aucun problème. La sécurité était totale.
Le niveau de scolarité était élevé. On pouvait aborder des taches qualifiées avec des jeunes camerounais avec des coûts salariaux très bas (10 à 20 000 F CFA soit 200 à 400 FF ou 70 à 140 € à multiplier par 5 pour actualiser).
En fait, le Cameroun avait toutes les possibilités d’un développement compétitif comme les pays asiatiques aujourd’hui. Pour prendre le relais des exportations agricoles traditionnelles : cacao, café, banane, caoutchouc, huile végétale, coton.
Les moyens financiers publics sont venus plus tard en 1977 avec des découvertes pétrolières dans l’Indian River près du Nigeria . La production est montée à 10 millions de tonnes annuels. L’Etat possèdait 60% des sociétés exploitantes et prélevait des impots de type OPEP.
La corruption ? Elle existe aussi en Asie, chez les petits et grands dragons.
Qu’est ce qui n’a pas marché ?
Je m’interroge...
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