Il est bon de parler d’urbanisme et des villes. Mais je suis plutôt sceptique sur la capacité des grands ensemble à créer de la convivialité. Ce fut le rêve des architectes urbains des années 20 et de Le Corbusier et consorts servilement imités par les fabricants de cités tristes, anonymes, violentes.
Je n’ai rien contre les volontés de créer des lieux du « vivre esemble ». Mais les grands immeubles (habilement nommés grands ensembles -sic) ne procurent pas la convivialité voulue. Cette convivialité proviendrait davantage d’une atmosphère de détente et de confiance, de sentiments de sécurité et d’écoute de la part des autres que de l’habitat seul. Et l’horreur économique s’y oppose complètement.
Nous servir, en cette époque d’aliénation aiguë et d’économie pervertie, le genre de discours qui ferait des tours d’habitation un éden retrouvé, n’est qu’une imposture. Et des plus insupportables.
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