Depuis des décennies, peu à peu, on assiste tout simplement à un rétablissement des « privilèges », phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure que la situation économique se dégrade.
D’un côté, ceux qui sont déjà protégés par un statut, une profession ou une convention collective en béton, ou encore une famille prospère. Ceux-là feront tout pour que rien ne change dans le système. Ils continueront, à coup de petites lois et décrets par ci par là, à détourner les fonds publics à leur profit exclusif en lésant au maximum les moins bien lotis qu’eux.
De l’autre côté, les autres, à l’abri de rien, et malheur à eux ! L’avenir est bien sombre pour ceux qui n’auront pas pu épargner suffisamment pour leurs vieux jours. Même le minimum vieillesse n’existe plus, il a été « simplifié » en 2006, euphémisme scandaleux pour « dégommé », purement et simplement. Si la retraite est trop faible, l’état versera bien un minuscule pécule, oui - mais attention, ce pécule devra être remboursé intégralement par les héritiers. Le fisc et les Conseils Généraux se chargeront de saisir les fonds de tiroir du livret A et autres maigres économies, et obtenir si nécessaire la vente de la bicoque des vieux, où sont entassés tous les souvenirs, pour rembourser la dette - ah mais ! Pendant ce temps-là, Fabius et Guaino peuvent dormir sur leurs deux oreilles, ce n’est pas demain qu’on taxera leurs tableaux volés.
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