Il est des pays où il est naturel d’être polyglotte.
Le Vanuatu par exemple. Un indigène de là-bas parle naturellement trois langues : celle de son père, celle de sa mère, et le pidgin English.
Eh oui, car là-bas, comme en Polynésie, ils fuient la consanguitié comme la peste, si bien qu’on est souvent réduit à chercher sa femme dans une autre île où l’on parle une autre langue. J’ai ainsi connu un ni-Vanuatu qui parlait Vao (la langue de son père), Wala (celle de sa mère), pidgin-english (la lingua franca du pays), et français (celle dans laquelle il avait été éduqué à l’école de la mission catholique du coin).
Sans aller aussi loin, songez à l’allemand. L’allemand comprend une foultitude de dialectes, tous bien vivants, au contraire de la France, où les anciennes langues régionales (ou dialectes) sont en voie d’extinction. A Douarnenez, où j’ai passé mon enfance, j’entendais parler ce charabia bizarre auquel je ne comprenais rien. J’y suis retourné l’an dernier. Je n’y ai pas entendu parler breton.
J’ai eu pour collègue un anthropologue australien né au pays de Galles. Il m’a raconté avoir parlé EXCLUSIVEMENT gallois jusqu’à l’âge de onze ans.
Je n’en dirai pas plus. A vous maintenant d’en tirer des conclusions... ou des plans sur la comète.
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