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bakerstreet bakerstreet 14 mai 2013 21:59

On sait comment s’en sortent les gens avec le monstrueux : Ils opèrent par clivage, ce qui permet de maintenir un semblant de normalité aux autres, alors que le pervers à sa vie autonome. Ce type qui a enfermé trois femmes aux states pendant 10 ans fonctionnait ainsi.
« Un brave type, avec qui je buvais une bière, je faisais un barbecue » dira le voisin, médusé.
C’est toujours ainsi, le témoignage de voisin des monstres : « Des types comme vous et moi, bonjour bonsoir..... »
C’est sûr, ils n’ont pas de cornes sur la tête.

En l’occurrence la trouvaille d’Arendt ne nous apprend rien de nouveau, si ce n’est qu’elle banalise le mal de la pire espèce, inédit, prodigieux : Le génocide de tout un peuple, et ça, c’est tout de même pas à la portée du premier psychopathe venu.

Nous savons que certains sujets n’ont pas la qualité d’empathie et de conscience naturelle, environ 4 à 5 pour cent pour les sciences cognitives : Des images d’individus soumis à des images traumatisantes, et visionnés par imagerie médicale, montrent que la presque totalité des individus sont indisposés par ces images, leur cortex réagissant semblablement. Le reste ne ressent rien ( et va donc chercher l’émotion ailleurs, d’où la perversion, faire souffrir l’autre plutôt que l’aimer....). Il est vrai que la causalité peut souvent être trouvé dans leur passé ; enfance traumatisante, perte des repères du bien et du mal que même les animaux ont, des expériences actuelles l’attestent chez les singes. Néanmoins, à partir d’un moment, on prend les individus pour ce qu’ils sont, pas pour ce qu’ils devraient être. 

Des choses qu’Arendt ne maitrisaient absolument pas, tout comme elle était à l’ouest, manipulable par le maitre en perversion qu’est Eichman, jouant au benêt de base comme Barbie le fera plus tard et tant d’autres, (comme d’ailleurs ce chef de mafia Rom actuellement jugé après avoir abusé de petites voleuses de rue)..... et peut être dans la culpabilité d’avoir fuit l’Europe, et se dédouanait dans sa conduite agressive envers les juifs, les accusant de ne pas avoir fait, ce que elle avait définitivement renoncé à faire, en fuyant aux états unis.

Le pervers est très habile pour se soumettre, vous flatter et vous faire croire que vous tirez les ficelles, alors que c’est lui le maitre du jeu.

Le cas arendt, à ce stade, aurait du faire sens à un film, mais de dimension psychologique, sur le déni, et les mécanismes de défense, pas dans cette pauvre reprise d’une étoffe pourrie aux mites, et ne tenant pas la critique historique, humaine, intellectuelle.

Ce n’est pas la première fois et la dernière que les intellectuels se font abuser. Se rappeler des kmers rouges, et de Pol Pot vu par un libérateur par tous nos intellos, de Pétain jouant au grand père gateux, pour échapper à la peine de mort en 45.

Avant ça, en 40, trompant son monde en se déguisant en sauveur de la France « je fais don de ma personne à la france...... » et de nouveau toute la France tétanisée, gens de la calotte et de la cagoule, mais plus fâcheux, anciens du front populaire, larme à l’œil devant le vieux maréchal, trompant son monde comme le dernier coquin, qui n’hésitera pas à signer le décret envoyant à la mort les enfants juifs, pour ne pas les séparer de leurs parents. 

Bon dieu, il faudrait que certains révisent sérieusement leur histoire,et fasse preuve d’un peu plus d’esprit critique devant les productions américaines dégoulinantes de bons sentiments.

Se méfier des crocodiles qui pour se défendre, disent qu’au début, ils voulaient juste aider les gens à passer la rivière.


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