Le syndrome Camille expliqué aux (grands) enfants.
Sous titre long d’une lettre courte, d’une élève mal élevé à son bon professeur.
Votre sagesse n’a d’égal que ma faiblesse de femme fable. Je
compte sur l’homme pour raconter, même si le bas blesse, la couleur de l’étable
que vous cher Nabum, aviez dressé en dessous de table. Vous avez trop soupé des
mes « mais », des mes mets trop salés imbuvables, il fallait donc couper
la paille de Mai, avant la fin du mois, coupant court à la faim du
« Moi ».
Le ruban sourd tissé de soie est devenu suant, lourd et
brisé du « Soi ». Ainsi soit-il pour le fil si fin, le fil de l’histoire aux
cents fruits amers qui s’enfuit. Ferons-nous bon usage, du bonus blanc de l’ânesse au bonnet
monochromé que je suis ?
A tous les intervenants du dernier moment, je présente mes remerciements sans couleur, je vous écris noir sur blanc depuis mon banc, que je fus et suis encore touchée à cette heure, par les commentaires sincères et troublants, que vous témoigniez à mon ancien professeur.
Que dire hélas de la déception que j’ai crée en celui, qui en moi mis tant de mois en douceur, à éveiller le sens insoupçonné du mot « émoi » ?
Et moi du haut de mes 16 ans, Camille La vulgaire, indomptable et mauvaise élève sans aucune classe, j’ai renié l’enseignement loin d’être primaire, j’ai bafoué, moqué et perturbé indignement, toute une classe.
A l’école de la vie j’ai souffert, à l’école de l’écrit j’ai découvert la raison, et les raisons à venir. Mais à l’école buissonnière, mon décolleté bien garni j’ai couvert d’excuses, pour à l’école ne plus venir. Mon bulletin de vers s’est diversifié en météo sombre et orageuse, et vu le temps présent, je trinquerai au futur avec mon bel écriteau :
« Le passé se représentera à l’instant ». Santé aux trois thés de la phrase.
Voilà, c’est bien peu que cela, mais c’est bien là l’impôt à payer à mon percepteur, mon ancien professeur. Mon séjour en Segpa n’aura an duré qu’un seul pas, quand mon enseignant à endurer en saignant, mes incommensurables erreurs.
Camille.
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