JL dit vouloir « tenter une approche personnelle »
Pourquoi pas ? Ça a le mérite d’ouvrir un débat. Venant d’un lecteur candide, c’est une marque d’audace qu’il convient d’encourager. Donc : merci.
Mais pourquoi vouloir briser les anneaux ?
Cela revient à détruire le nœud boroméen...
Quand j’ai écrit ce texte (il y a très longtemps) j’avais à l’esprit justement la rupture avec le réel que l’on observe chez le psychotique (chez le psychopathe aussi d’une certaine manière). La métaphore du nœud borroméen prend alors tout son sens : le discours du « fou » est déconnecté du réel, car son langage est séparé de son imaginaire, du fait de la rupture avec le réel.
Ce qui est à comprendre ici, c’est que le troisième anneau, celui qui différencie l’Homme de l’animal, c’est le symbolique, c’est-à-dire le langage. C’est lui qui noue en un « objet impossible » les deux autres ensemble et à lui-même : Réel-Symbolique-Imaginaire, que Lacan nommait R-S-I.
Je rassure celles et ceux qui ressentent des difficultés à saisir cette métaphore du nœud borroméen, car comme l’a souligné fort justement Bur K, nombreux sont les psychanalystes à se fourvoyer dans les interprétations qu’ils en donnent.
Merci, Bur, K pour votre commentaire et le lien que vous donnez.
Très pertinent et au cœur du sujet.
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