C’est beaucoup plus grave que vous ne le dites
En réalité, l’exécutif n’est pas l’État.
L’état est un instrument que se donne la collectivité pour mettre en œuvre des politiques.
L’exécutif est une des émanation du politique pour gérer cet outil.
Or, les organisations internes a l’État, tels que lobbies, syndicats, ont plus de temps, plus de personnel, plus de disponibilités et plus de capacité de nuisance que les citoyens et leurs élus.
Mais cela touche les élus eux mêmes. Et toutes couleurs politiques confondues. Le gouvernement actuel est compose d’un minimum de 70% de fonctionnaires et si on ajoutait ceux qui vivaient de la dépense publique sans avoir le statut on dépasserai ce chiffre. Pour les élus on est sur la même tendance. Et ce phénomène touche également la droite.
Faire de la politique dans les conditions actuelles est très difficile pour toute personne qui n’est pas soit très riche, soit fonctionnaire.
Nos politiques, tous élus confondus reposent sur un impératif majeur, ne pas toucher a l’État en tant que classe sociale organisée et consciente de ses intérêts. Cela va tellement loin que ce sont ces forces qui décident en réalité ce que l’on a le droit ou pas de reformer. Pour les retraites sous Sarkozy, elles ont obtenu non seulement de limiter la reforme pour les autres, non seulement qu’elle ne s’applique pas vraiment a elles, mais comme l’a montre la revue commentaire, leur propre situation relative soit devenue plus favorable après la reforme.
Sarko a commence a s’attaquer a cela avec diplomatie et doigte. Ainsi, avant lui, l’essentiel de la dépense publique, c’était des mesures votées. C’est a dire qu’une fois qu’un truc est acte, il est a peu prêt impossible de revenir dessus. Le parlement parlait longuement sur quelques pourcents du budget de mesures nouvelles....C’est a dire rien, au regard des masses en jeux. A bien des égards, il en allait de même pour les ministres. Il a tente de limiter l’emballement des finances publiques avec la RGDP. Ok, on laisse en place les inutiles etles improductifs, et on fait un deal avec les syndicats. On sacrifie la jeunesse. Au lieu de virer les incompétents, on les paye jusqu’au bout, mais on embauche moins de plus, plus jeunes, plus qualifies, plus dynamiques.
Hollande fait comme Sarko sur le plan des finances, des moyens ? C’est l’évidence, notre politique, c’est de trouver en fin de mois l’argent nécessaire pour payer les bénéficiaires de la dépense publique. C’est pour cela qu’on augmente les impots. C’est pour cela que l’on s’endette. C’est pour cela que l’État investit et même entretien de moins en moins, aide de moins en moins, et a de plus en plus de dépenses de fonctionnement.
Si les marches n’ont plus confiance et ne prêtent plus, alors on ne peut plus payer en fin de mois. Ce n’est pas pour faire plaisir au marches que Hollande fait semblant de faire de la rigueurs. Des emprunteurs dansle monde, il y en a, et la plupart payent mieux que la France.
Mais hollande lui le fait pour préserver l’immobilisme, quand Sarko tentait de reformer.
Il a finalement perdu pour deux raisons. Le raidissement de ces lobbies. Le fait que notre presse d’opinion en fait partie. Elle est la plus subventionnée du monde non communiste et en réalité, d’un point de vue financier apparait comme une émanation de la dépense publique. Peu lue, elle a des journaliste peu payes et donc demauvaise qualite. C’est un cercle vicieux. Ils ne survivent pour la plus part que grâce a des avantages fiscaux. Des lors la survie de la profession es lie a la bonne volonté de l’État et a l’ampleur de la dépense publique.
5 ans de matraquage sur le Fouquet’s et le président des riches, sont la réponse politique que ces gens ont trouve pour éviter que les citoyens ne mettent leur nez dans les comptes publiques.
Et ils font tout pour le cacher. Toutes les statistiques publiques sont marquées par cette volonté. On nous dit par exemple que la dette puis l’éducation et la défense sont nos principales dépenses. mais c’est faux. C’est un artifice de présentation qui aligne les chiffres par budget et non par nature. En réalité, le deuxième poste des dépenses publiques, ce sont les traitement puis les retraites des fonctionnaires. (ainsi celles des profs sont incluses dans le budget EN)
Le cout de ces retraites est de l’ordre de 13% du budget, l’Éducation nationale, c’est de l’ordre de 15, mais cela inclut les retraites.....L’effort pour les quelques millions d’agents publics retraites est très nettement plus considérables que l’effort éducatif de la nation pour les 14 millions de jeunes concernés.
Les retraites fonction publique sont en médiane deux fois supérieures a celle du prive. Elles sont financées a 77% par les impots et non les cotisations. Mais les salaires sont aussi en moyenne de 17% supérieurs et la payes exclusivement par les impots.
Cela fait quand meme dans les 10 millions d’électeurs au moins, qui ont un interet tres direct a ce que ne soit jamais vraiment poses la question de la vraie justice sociale et de la vraie justice fiscale ou de la vraie reforme de l’État.
La caricature c’est sans doute Hidalgo qui a du toute sa vie emmarger pour son salaire a une administration sans y être présent pour cause de politique et a pris sa retraite a 53 ans ...
Ils se trahissent en nous rabattant les oreilles avec les couts des élus. Allez voir le budget du Sénat et le rapport entre les rémunération des élus et les autres couts....(de mémoire 10%). L’entretien du jardin du Luxembourg par des fonctionnaires coute une bonne partie du budget....
On comprend bine pourquoi ils veulent limiter les moyens des politiques qui sont censé les diriger et les contrôler...
C’est cela notre vrais grand problème démocratique
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération