@ Léonard
Très juste votre commentaire ; et pour votre mise au point sur la personne de Frigide Barjot que, pour ma part, je juge une personne sympathique, et s’agissant du geste de Venner (au demeurant un historien très compétent).
Geste qui exprime le nihilisme de droite, séquelle de la nostalgie, d’une conscience inguérissable de « la chute dans l’Histoire » dont la conséquence est le suicide, parfois grandiloquent.
Ce nihilisme est l’envers du nihilisme de gauche, séquelle du progressisme, et conscience imbue du « sens de l’Histoire » dont l’effet est le meurtre, généralement de masse.
Le geste de Venner est grotesque ; je crois les témoins qui se font tuer disait Pascal au sujet du sujet christianisme. Mais en matière de combat politique, le vrai témoin est celui qui lutte, peut-être jusqu’à la mort, mais parmi les vivants, avec les armes de la vie. Le martyre même n’est pas un suicide, mais son propre assassinat consenti par impossibilité viscérale d’abjurer. Au contraire la mort volontaire est-elle une capitulation, l’anéantissement presque halluciné de sa propre cause et non le sacrifice de sa personne à son idéal.
Le geste de Venner, totalement nihiliste, me répugne absolument. Il est aux antipodes des deux faits de guerre que j’admire le plus : ceux des Poilus et ceux des FTP.
Cdlt.
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