Le libéralisme économique et le libéralisme culturel ont un point commun : ils ne sont ni l’un ni l’autre des universalismes et sont bâtis tous les deux sur la même erreur rédhibitoire, qui est de croire que la liberté et l’égalité sont opposées.
L’égalité est porteuse de liberté puisque, entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège.
L’ennemie de la liberté ce n’est pas l’égalité c’est la sécurité. Les riches qui ont plus à perdre que les pauvres, ont une soif de sécurité mille fois plus impérieuse que les pauvres auxquels ils font payer ce besoin de sécurité extravagant, et ça aggrave les inégalités.
Le libéralisme, comme les fascismes et le collectivisme, c’est l’endormissement de la raison qui engendre des monstres. (réf. Goya)