En fait, ce sont deux conceptions de la société qui s’affrontent. Celle du partage et celle de l’égoisme, de l’exclusion de l’Autre.
Avec le FdG, l’immigration sera contrôlée, évidemment, mais tout sera fait pour qu’elle ne soit plus la seule issue possible pour les gens de certains pays. Actuellement, les libéraux UMP et PS laissent faire, c’est un chaos voulu.
Pendant ce temps, pendant que les lecteurs se chamaillent sur l’horrible accident, qui est peut-être un meurtre, on laisse certains gros régler leurs ’petites affaires’. On détourne les gens du vrai combat contre l’enrichissement illimité de quelques-uns au détriment de l’immense majorité (je rappellerai seulement que les sanctions de la Troika contre la Grèce - destinées à préserver les riches déposants des banques - ont privé les hôpitaux grecs de médicaments, mon amie pédiatre à Athènes doit se résoudre depuis deux ans à laisser mourir les enfants dont la survie dépend de ces médicaments - n’est-ce pas une injustice, un crime ?)
L’immigration est organisée par les décisions de la Commission de Bruxelles et des gouvernants européens, dans la mesure où on a décrété la libre circulation entre pays au niveau de vie pourtant très différents. Au lieu de s’attaquer aux causes, l’extrême droite lance ses adhérents sur les immigrés, européens et autres, c’est-à-dire sur les victimes du capitalisme, sur les laissés-pour-compte du développement économique.
La famille qui dirige l’extrême-droite française n’est-elle pas milliardaire, elle aussi ? Son argent est-il placé en Suisse ? Comment attendre d’elle qu’elle lutte en faveur des plus pauvres, autrement qu’en paroles ? Et en montant les gens les uns contre les autres ?
Il y a bien deux camps antagonistes, celui de la presse majoritaire et des tenants du « enrichissez-vous » et, en face, celui de la redistribution, de la protection des plus faibles face aux dominants, de la priorité à l’humain sur l’argent.
On ne parlera pas de fascisme à propos de la Troika, mais les conséquences de ses décisions sur la vie et la survie des gens ne sont-elles pas beaucoup plus dangereuses ? Barroso, au nom de la Commission européenne, a dit qu’il fallait réformer les retraites, c’est-à-dire les diminuer. Il n’a pas dit qu’il fallait diminuer les revenus des plus riches ! Avec des retraites encore plus faibles, combien de gens ne pourront plus acheter leurs médicaments ? Avec les conséquences que vous savez.
Fascistes, antifascistes, réveillez-vous, il y a un véritable ennemi à combattre, au lieu de s’entretuer (en paroles, malheureusement parfois en actes) !
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