Je signale quand même en passant que les Pays-Bas ont interdit la vente d’herbe dont le taux de thc dépasse 17 %. S’il est temps qu’on prenne enfin la consommation de cannabis à bras le corps, il faudrait aussi mettre en avant la qualité intrinsèque du produit, un label, une appellation contrôlée.
On est très loin du compte et cela devient un grave problème de toxicité publique.
Ceci sans compter le passage de l’interdit, la voie ouverte aux autres drogues, bien plus dures celles-là. Et personnellement, j’y inclus l’alcool, proche de l’héroïne dans ses effets addictifs, mais ce point de vue n’engage que moi.
Franchement, on voudrait couvrir l’activité de certains réseaux mafieux qu’on ne s’y prendrait pas autrement, ceci même si la politique hollandaise s’avère un échec retentissant, vu tout ce qui se trafique dans les rues et l’interdiction de vente, difficilement contournable dans un lieu public, de plus de 3 grammes, sous peine de fermeture de l’établissement.
Il n’en revient pas moins qu’on consomme plus par individu en Belgique ou en France qu’aux Pays-Bas. Le caractère jocrisse du commerce ?
Il en va du shitt comme de l’alcool. Un petit verre de temps en temps, cela va. Se bourrer la gueule du matin au soir est nettement plus problématique, peut ouvrir la voie à bien des excès.. Et, que je sache, aucun alcool ne peut être vendu si son taux dépasse les 35 %, je crois.
La rationnalité est donc de son côté du fait du passage par les accises.
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