Vous oubliez le vers dans le fruit dés les grandes révolutions libérales : anglaise, américaine et française (1789 ).
Comme à athènes, ces révolutions n’ont débouché que sur un pouvoir « démocratique » réservé à un groupe qui exclu les femmes, les esclaves et les pauvres, puisque chacune reposa sur le suffrage censitaire, c’est à dire le suffrage des riches, et donc la non politisation de la majorité de la population, comme à athènes au fond.
On aurait pu continuer comme ça, sauf qu’en france il y a eu une seconde révolution, en 1792, celle des républicains jacobins qui ont amené une idée nouvelle : le suffrage universel ( bon que pour les hommes pas les femmes ), rendant tout le monde citoyen, et établissant une constitution donnant une importance à la démocratie pas simplement représentative.
Pendant longtemps la révolution française pour toute la gauche européenne ce sera cette révolution.
Et c’est une idée qui fera tâche puisuqe tous les pays européens et les états-unis vont adopter le suffrage universel qui est devenu synonime de démocratie.
Donc en fait les sociétés libérales se sont fondées sur la politisation uniquement des plus riches au détriment des plus pauvres. D’ailleurs pendant la première moitié du 19ème siècle les riches vont dominer iimpitoyablement les travailleurs avec un capitlaisme sauvage sans contrôle.
Trop de politisation des gens c’est pas bon pour les capitalistes, ça abouti à la situation des trentes glorieuses où la croissance bénéficie aussi aux populations, et pas qu’aux capitalistes, où le pouvoir de ces derniers est limité ( forts impôts, possibilité finacières contrôlées etc... ),.
DOnc plus que la technologie et la science, c’est plus la réaction des capitalistes à leur perte de pouvoir qui va aboutir à la dépolitisation.
Déjà un des premiers axes de la dépolitisation c’est l’abscence d’alternative au système ( l’URSS jouera ce rôle avec sa chute ) , et des fausses alternatives par un bipartisme qui rendent la politique illisible au commun des mortels. Et enfin organiser l’impuissance du politique, en privatisant certaiens actions et en limitant les actions de l’état sur l’économie.
Au final vu par le premier quidam venu, voter ne sert à rien, d’une part parce que les gouvernements sont impuissants et parce que voter pour les uns et les autres cela ne change rien. On peut ajouter une couche de tous pourris pour dégouter els gens de la politique.
Au final les gens n’ont plus de motivation pour s’investir dans la politique.
La marchandisation de la société est l’autre axe d’attaque, puisque la seule action qui reste c’est de payer ou pas, mais surtout pas de possibilité de volonté politique, ou de lien social avec les autres puisque chacun est renvoyé à son porte-feuille.
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