« Vous me parlez de Kant et des idées pures. Qu’en est-il de la morale kantienne ou de la morale utilitariste ? Ne dérivent-elles pas l’une de l’autre ? »
Elles sont radicalement opposées, si on connaît ces pensées c’est clair comme de l’eau de roche.
« Doit-on vivre au passé kantien, hégélien, marxien, héraclitéen… Pourquoi dois-je concilier morale kantienne et morale utilitariste ? »
C’était juste un exemple pour vous faire comprendre que le raisonnement en relatif et le raisonnement en absolu (le vôtre) est incompatible.
« La première part de la pensée pure dans un contexte historique (différent), la pensée utilitariste, dans un autre (elle tente de répondre aux nouveaux problèmes du monde). »
Kant a vécu de 1724 à 1804 et Bentham, le « père » de l’utilitarisme anglo-saxon, a lui vécu de 1748 à 1832 : ils sont contemporains, le contexte historique est donc le même.
« Si vous dîtes que vous n’avez jamais convenu à être convaincu de ma « vision du monde », alors pourquoi posez-vous des questions à l’auteur. »
Pardon d’être ouvert d’esprit et de m’intéresser à des pensées avec lesquelles je suis en désaccord !
« Puisque vous avez votre propre vision qui je dois comprendre est l’inexistence. »
Vous comprenez très, très mal. Selon vous ma vision du monde c’est l’inexistence : c’est un non-sens absolu. On ne peut pas considérer le monde si rien n’existe !
Ce que je rappelle, c’est l’inexistence d’un « Dieu », d’une « Raison » ou d’une « Instance supérieure » (appelez-la comme vous voulez) qui régirait le monde.