Il est donc urgent de détourner l’attention des gens des véritables causes de ces augmentations.
Le journal Le Monde qui était déjà un grand manipulateur de l’information devient maintenant un média de propagande dans la ligne qui a toujours été la sienne, c’est à dire atlantiste.
Se servir d’arguments qu’il avance sans se donner la peine de les fonder un minimum pour faire un article sur ce site, où l’intérêt est de lire des réflexions et analyses non formatées par le système, est assez aberrant.
L’électronucléaire est le seul domaine où le prix de revient du produit intègre le démantèlement des installations et le retraietment des combustibles usés jusqu’au stockage des déchets radioactifs.
Légalement [Loi Bataille 1991 notamment) des études sont même imposées pour aboutir à l’élimination des déchets [c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il vaudrait mieux prévoir des stockages réversibles]
Compte tenu de ces obligations de provisions financières qui incombent à l’EDF, la valeur du MWh nucléaire dans le cadre de la Loi Nome est de 42 euros.
Toujours dans le cadre de la tartufferie du « marché libre et non faussé » les tarifs de rachats obligatoires des courants éoliens et photovoltaïque s’étalent de 80 euros à 300 euros.
Le Photovoltaïque est de l’ordre de 150 euros et l’éolien offshore qui va saccager les prestigieuses baies bretonnes pour rien coûtera de l’ordre de 200 euros par MWh.
Il y a donc d’importants surcoûts pour le courant issu du renouvelable éolien et PV.
Ces surcoûts sont à la charge de la CSPE qui se sert sur les factures d’électricité.
in fine tous les surcoûts en matière de courant électrique sont payés par le consommateur et le contribuable.
Pour palier l"intermittence de ces électricités éoliennes et PV, il faut des chaudières à gaz ; Qui émettent du CO2 et qui coûtent aujourd’hui environ 60 euros par MWh avec un prix de revient très lié au coût du gaz naturel. Donc qui risque de s’envoler.
Contrairement à ce que l’on veut à tout prix faire croire aux gens, le poids des tarifs de rachat commence à peser lourdement sur les factures d’électricité où sont ponctionnés tous les surcoûts de dispositifs qui ne produisent pas grand chose [actuellement de l’ordre de 1%).
Ce que l’on ne dit pas non plus, c’est que l’introduction de ce courant intermittent sur le réseau lui pose de sérieux problèmes et conduit à des travaux pharamineux sur celui-ci. Il se trouve que l’Allemagne elle-même (qui est loin d’être sortie du nucléaire) peine à faire les investissements lourds sur ses 4 réseaux électriques nécessités par son éolien et PV massifs de temps en temps.
Raisonnablement on peut se poser la question de savoir : pourquoi ces coûts pour ne produire que du courant marginal ?
Tout simplement parce que pour le système dominant ultra financiarisé cela constitue une Bulle financière [si l’on intégre tous les investissements on arrive à plusieurs centaines de milliards d’euros] énorme ;
Il n’y a pas beaucoup de chiffres dans cet article et le seul avancé, le coût incroyable du laboratoire de Bure à 35 milliards d’euros, est tout simplement ridicule. Cela fait passer ITER pour une machine bon marché !
En fait c’est beaucoup moins que ce que l’Etat a donné à Tapie 400 millions d’euros et rien par rapport à ce que les finances publiques ont donné à la Banque Société Générale dans l’affaire Kerviel 1,7 milliards d’euros ;
Le Bon sens devrait suggérer aux gens que cela fait longtemps que l’on a du nucléaire et que le prix de l’électricité s’envole précisément au moment où on l’abandonne un peu au profit du gaz naturel surtout et du renouvelable intermittent.
Derrière le nucléaire il y a aussi des emplois, un poids dans le monde de la concurrence à outrance, des retombées technologiques...
Attention, le nucléaire est notre dernier rempart, notre dernière attache avant le déclin définitif.