• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Constant danslayreur 14 juillet 2013 06:43

Hé bé smiley

Polémique autour d’un officier 
  
Seule fausse note dans ce concert de louanges, le lieutenant-colonel Elisée Jean Dao qui ouvrira le défilé ne fait pas l’unanimité. Cet officier commande la zone militaire du Gourma dans la région du fleuve. C’est là qu’en mars dernier, certains éléments de l’armée accompagnés de groupes d’autodéfense se sont livrés à des exactions et des violences sur les populations nomades. A Gossi, In Tellil, Doro, le lieutenant-colonel Elisée-Jean Dao a souvent été mis en cause auprès de RFI par les victimes et des sources militaires étrangères.

Au ministère de la Défense à Paris, on précise que c’est le Mali qui a choisi les officiers qui le représenteraient sur les Champs-Elysées et que la France n’a rien à redire tant que la justice internationale n’a pas été saisie.

Les autorités militaires maliennes jugent la polémique tendancieuse et ne veulent retenir qu’une chose : la photo de soldats maliens sur la célèbre avenue parisienne.

Les pays de la Misma à l’honneur
64 soldats maliens ouvriront donc le défilé cette année derrière le lieutenant-colonel Dao. Seront aussi à Paris des représentants de douze autres pays qui ont composé la Misma (Mission internationale de soutien au Mali). Parmi eux, le colonel guinéen Amadou Kaba pour qui c’est « un honneur » d’être là.
http://www.rfi.fr/afrique/20130714-defile-14-juillet-sous-le-signe-amitie-franco-malienne-serval-misma-elisee-jean-dao

Exactions de militaires maliens : quand la guerre aggrave les clivages nord-sud

Alors que la guerre bat son plein dans l’Adrar des Ifhogas avec de violents combats contre les djihadistes, certains soldats maliens s’investissent dans une autre entreprise. Depuis quelques jours, des témoignages recueillis dans plusieurs contrées du nord du Mali, attestent que des soldats maliens commettent des exactions sur les Touaregs civils.

On avait entendu parler dès le début du conflit, d’agressions contre les « blancs » qui vivent à Bamako et dans le sud du Mali. Depuis quelques jours, ce sont les militaires maliens, combattant dans le nord, qui sont accusés d’exactions sur les maliens de peau blanche comme les Touaregs, les Arabes, les Peulhs et les Songhaïs du nord. A Gourma, région située dans le centre-nord du Mali, plusieurs témoignages ont attesté de ces actes de violence commis sur les populations civiles de peau claire. Dans cette ville, plusieurs maisons de nomades touaregs ont été pillées ou incendiées et des populations ont été tabassées. Selon les mêmes sources, les soldats maliens s’en prennent à ces nomades qu’ils accusent, à tort, d’être des instigateurs de la rébellion qui a conduit à la guerre dans le nord du Mali. Le Président malien, Dioncounda Traoré, interrogé sur cette question a nié les faits. Pourtant, depuis le début de l’opération Serval, des organisations des droits de l’homme comme Human rights watch, Amnesty international et bien d’autres, ont tiré sur la sonnette d’alarme en publiant des rapports qui exposent ces exactions.
Vengeance sur fond de racisme

On se rappelle, l’opération Serval avait pour objectifs de pacifier le nord du Mali et d’aider ce pays à retrouver sa souveraineté sur l’intégralité de son territoire. Dans un tel contexte, cette guerre déclenchée contre les organisations terroristes devait aboutir à unir le pays après une tentative de division par le Mnla. A l’allure où vont les choses, l’union des fils du mord et du sud sera difficile à négocier dans ce pays. Si la guerre arrivait à pacifier tout le territoire, il n’est pas si sûr qu’elle réussisse à gommer les rancœurs et les rivalités ethniques aggravées par les exactions des soldats maliens. Tout se passe comme si ces soldats étaient animés d’un esprit de vengeance en réponse à leurs compagnons d’armes abattus par le Mnla au début du conflit, lors des combats de Tessalit, Aguelok . Cette guerre n’a donc pas servi à réconcilier les Maliens du nord et du sud. Au contraire, elle a réussi à aggraver cette plaie béante ouverte depuis 1960, avec la revendication de l’identité touarègue. Et c’est là que l’armée malienne est passée à côté d’une mission capitale pour le retour définitif à la paix au Mali.

http://www.lanouvelletribune.info/index.php/actualite/etranger/13921-mali-clivage-nord-sud

http://toumastpress.com/actualites/dossier/violations-droits-homme/934-bilan-detaille-documente-exactions-armees-maliennes-moussa-ag-acharatoumane.html


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès