L’article de Rosemar, je crois l’avoir déjà dit, est un peu irénique, et son portrait de Saint-François-Hollande un peu trop flatté à mon goût. Il n’importe : à lire tant de réactions au vitriol, je suis effaré et même scandalisé de voir tant de lecteurs tirer sur une ambulance. J’ai vu quelques images, hier, de François regardant passer nos soldats de notre armée. Il paraissait bien déprimé, et comme jamais : d’habitude, il me semblait toujours qu’à son côté manquaient le boeuf et l’âne et ce n’est plus du tout le cas.
Mon sentiment c’est que notre brave Morsi préfèrerait être ailleurs. En Corrèze, par exemple, à garder des chèvres ou des moutons. Cela lui permettrait de se rendre utile. Il sait qu’il n’ira jamais jusqu’au bout de son mandat : la confrérie rosâtre des Tartuffe qui l’entourent est tellement détestée en France qu’elle ne pourra jamais espérer y revenir au pouvoir. Les masses, bientôt, seront dans la rue. C’est qu’ils sont plus dangereux, ces Tartuffe et ces incompétents, que ne le seraient de modestes conservateurs honnêtes, soucieux de la chose publique et d’un minimum de justice sociale.
N’accablons donc pas trop les Frères socialistes : ils sont au bout du rouleau et s’en rendent très bien compte. Laissons-les jouir encore un peu, et pour la dernière fois, des privilèges d’un pouvoir dont ils avaient si longtemps rêvé.
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