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Don Michael Corleone Don Michael Corleone 22 juillet 2013 21:16

Quant on voit tout ceci on se demande parfois quel genre de créature est l’être humain. Il y a clairement parmi nous des démons qui se cachent sous l’apparence humaine. Je crois en vérité que pour lutter contre ces démons qui veulent le contrôle absolu sur la terre il faut faire beaucoup de sacrifices et être prêt à les affronter frontalement. Mais je crois aussi qu’ils ont un plan de dépopulation qu’ils expérimentent au Moyen Orient et en Afrique en ce moment. Beaucoup de personnes ne s’intéressent pas à ce qui passe à en RDC parce qu’ils ne le voient pas, je crois que c’est aussi simple que ça. Combien sont comme nous à faire des recherches sur le net pour voir ce qui se passe dans le monde ? Mais en y réfléchissant les outils que l’on utilise pour communiquer comment ont-ils été fabriqués ? Quand on commence à réfléchir à ce niveau ça peut rendre fou car on se rend compte que l’on est complice des abominations qui se passent dans des pays comme la RDC. Il semble que pour que certains aient droit « au paradis », il faut que beaucoup d’autres soient plongés en enfer. Ce qui se passe en RDC montre ce qui arrivera bientôt à d’autres. Car comme dit le dicton « ça n’arrive pas qu’aux autres ». Et devant le silence complice de tant de personnes l’horreur et l’abomination se répandent. J’ai revu récemment le film l’associé du diable et je crois que beaucoup de choses intéressantes y sont dites. Notamment l’étonnant monologue d’Al Pacino sur l’égoïsme et l’avidité humaine. On a poussé l’humain à se centrer sur lui-même quitte à ne plus se préoccuper des autres ni à voir leurs souffrances. Comme dit Al Pacino dans le dit film les humains ont des égos de la « taille d’une cathédrale ». Voici le monologue en question et pour moi tout y est dit :
"Eddie Barzoon, regarde-le bien parce qu’il est la figure emblématique des mille prochaines années. Les gens comme lui, c’est pas par hasard qu’ils existent. On aiguise tellement les appétits humains qu’ils pourraient fissionner n’importe quel atome de leur désir acéré. On bâtit des égos de la taille des cathédrales, et la fibre optique relie l’ensemble du monde à chaque pulsion du plus petit ego. On rend bandant les rêves les plus tartes à force de billets verts, de toc, de plaqué, de paillettes, jusqu’à ce que le dernier des humains se prenne pour un empereur et devienne son propre dieu. Et une fois qu’il en est là, pendant qu’on s’étripe pour un marché ou un autre, qui s’intéresse à la planète ? L’air vicié, l’eau souillée, même le miel des abeilles prend le goût des pluies radioactives, et ça n’arrête jamais. Ça va de plus en plus vite. On ne prend pas le temps de réfléchir, de préparer, on joue notre avenir en bourse alors qu’il n’y a déjà plus d’avenir. Le train s’est emballé mon garçon, il y a des milliards d’Eddie Barzoon qui courent vers l’avenir. Chacun d’eux se prépare à fourrer son poing jusqu’au coude dans le cul de l’ex-planète de Dieu et à se lécher les doigts avant de les poser sur le clavier virginal de son ordinateur pour y noter ses saloperies d’heures sup de merde. Seulement, un jour ça s’arrête, un jour ou l’autre il faut payer Eddie. Tu es allé un peu trop loin pour quitter le jeu en cours de partie. Ton ventre est trop plein, ta queue endolorie, tes yeux sont injectés de sang et tu ne peux plus qu’appeler à l’aide. Mauvaise nouvelle, Eddie ! Il n’y a plus personne, tu es tout seul Eddie, tu n’es plus que la petite créature parfaite de Dieu. C’est peut-être vrai ce qu’on dit, peut-être que Dieu a lancé les dés une fois de trop. Peut-être même qu’il nous a tous abandonné."


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