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Ça va là-haut ?
Top départ vers le Puy en Velay à 15h12 ….les aventures vont commencer.
130 km nous séparent de l’arrivée deux heures et quelques plus loin. C‘est le moment pour dire que théoriquement une voiture intendance devait suivre, avec réserve d’eau, appareils pour cuisiner et tout ce qu’il faut pour accompagner ce voyage. Patatras la veille du départ des incidents indépendants de la volonté de Paul ont empêché la présence de l’auto-atelier. Il était prévu d’habiter dans la tente et de tirer le repas du sac. Les projets furent détruits. Arrivés à Yssingeaux renseignements pris à l’Orifice du Tourisme nous pouvons réserver des lits dans des gîtes. Je propose en tant qu’ancien pratiquant des Auberges de Jeunesse de voir au Puy les conditions. En prenant un virage avec passage piétons on s’arrête pour laisser passer deux personnes. J’en crois pas mes yeux Claude Arnold un copain d’école au bras de sa femme Sylvie, que nous voyons de temps en temps aussi bien à Mulhouse qu’ici dans le midi ….
Nous voici devant l’ Auberge que nous trouvons fermée pour le moment. Levant la tête j’aperçois dans la maison en face un bonhomme nous observant. Courtois je lui lance : ça va là-haut ? Réponse du tac-au tac : qu’est ce que ça peut te foutre ?
Aussitôt j’ai pris la décision de ne plus lui adresser la parole…
Il nous a donné le titre du récit.
Paul se dévoue pour se rencarder un gîte à côté du Puy dans un village nommé Bains. Sommes reçus par une charmante petite dame qui tient un grand gîte d’étape. Elle se débrouille de commander un frichti au café-pizzéria du village et cet homme charmant décide de nous livrer liquide et solide sur place. Une aubaine car il commençait à se faire tard. Pour la peine le lendemain sommes allés boire le café chez ce commerçant agréable et avons passé un bon moment là.